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Température agréable; tour au bord de mer, puis dans le St-Denis
colonial, avec son grand et son petit marché, très colorés.
Cases créoles et
guétali
Déjeuner près du Lycée Leconte de Lisle (né dans l’Ile Bourbon - aujourd’hui la Réunion - en 1818), et grandes discussions sur Mayotte Séparation de Mayotte des Comores, dans les années 1960; les aberrations de la politique générale qui reconnaît la polygamie mais ne verse pas d'allocations familiales après le 3ième enfant, qui finance les mosquées et reconnaît les fêtes musulmanes. La départementalisation apporterait certes les allocations familiales pour tous, mais aussi des impôts ou taxes (d'habitation, foncières) et des cotisations sociales, actuellement inconnus. Il faut choisir entre le droit coutmier et le droit républicain ... et sur les diverses populations de la Réunion. Visite du Jardin d'Etat; quelques mots avec Kader, responsable horticole du jardin. Passage à l'office du tourisme et retour à pied à l'hôtel, en repassant au petis jardins pour quelques fruits. Xavier nous concocte un dîner maison, avec pour terminer des goyaviers et un ananas.
Nous partons pour une randonnée d'
une semaine dans les cirques.
Départ vers l'ouest par la route du littoral; pas d'embouteillage à la
corniche
Arrivée à St-Leu vers 11h30; installation un peu déconcertante à «Ti Som» : une chambre à l'entrée et l'autre accessible en traversant le dortoir. Plage, toute proche, accessible à pied : des filaos, du sable, brûlant quand il n'est pas à l'ombre. L'eau est peu profonde, même en s'éloignant du bord (tout en restant dans le lagon), avec quelques coraux désagréables sous les pieds. Jo s'initie au masque et au tuba. Pique-nique rapide dans la salle à manger du gîte car l'après midi est bien entamée. Départ pour l'ancienne usine sucrière, devenue le musée Stella Matutina. Jo et Roger vont saluer le directeur dont les fils habitent Palaiseau. Nicolas nous fait visiter la cour (les extérieurs) avec passion car il a écrit une brochure à ce sujet; puis nous parcourons les salles intérieures en débordant de plus de 15mn de l'horaire normal de fermeture; une visite passionnante. Repas du soir au gîte, commencé avec un rhum arrangé, habitude facile à prendre. Déambulations le long de la route nationale -pas recommandable- puis vers le bord de mer; punch pris dans un endroit chébran. En rentrant à «Ti Som», couchage avec : la musique du café du rez-de-chaussée, le passage des »cachalots» (camions transportant la canne à sucre) sur la route nationale, la rotation du ventilateur ...
Parcours du marché de St-Paul situé au bord de mer, ses fruits, ses légumes et son artisanat «réunionnais», venant principalement de Madagascar. Guy nous invite chez lui, à Fleurimont, pour le repas (salade, rougail d'espadon et ananas); courte entrevue avec Maryvonne qui, prise par son travail, nous quitte avant 13h. Quelques clics pour consulter le courrier sur la toile - on apprend la naissance de Louise Blancher, et y répondre en partie. L'après midi, visite du conservatoire botanique de Mascarin sur les hauts de St-Leu. Le guide est un botaniste malbar qui nous fait partager son enthousiasme pour les herbes, les plantes, les aromates, les arbres lontan(d'autrefois). Après l'avoir quitté, il nous reste peu de temps pour parcourir les vergers, les succulentes vivant dans des régions semi désertiques à désertiques, de nombreuses espèces de cactus et plantes grasses se sont adaptées à des conditions extrêmes de sécheresse et de température (extraordinaires), les orchidées (banales, surtout horticoles), l'ancienne maison de Maître, les Chateauvieux. C'est un domaine bien aménagé, reconverti par la passion des scientifiques pour leur île.
Redescente à St-Leu et ses voitures à la queue leu leu. Du monde
ce soir au gîte, donc Xavier s'installe au dortoir avec le cafre (qui
dort toute la journée) et Simonne est hébergée avec Jo et Roger. Dans la
cuisine, échanges avec les autres occupants: un fabricant de sorbet au
coco (qu'il vend sur les marchés) et sa copine, une femme occupant une
chambre depuis 2 ans et son fils de 15 ans ...
Visite de la ferme de Jean-Félix sous la pluie : 20 vaches, des moutons pour les musulmans, des chèvres pour les malbars, des cochongliers ... sans doute pour les chrétiens. Nous coupons par des prairies bordées d'ajoncs et d'arums, traversons une clôture en rampant par en dessous, puis après une petit descente nous retrouvons le sentier Mollaret. Plus que 800m de dénivelé, avec cette pluie qui mouille tout ! Racines glissantes, pierres polies, marches hautes, cape qui s'accroche ... les genoux sont à l'épreuve, et le moral aussi. Nous marchons lentement, bien contents d'être équipés de bâtons et de chaussures à semelles crantées.
Vers le bas la pente diminue, le moral remonte; la vigne marronne
et des hautes herbes débordent sur le chemin qui se rétrécit tout d'un coup.
Une petite heure avant les premières maisons et leurs vergers de bananiers, bibasses(nèfles) dont certaines sont tombées, manguiers et pêchers; nous sommes frustrés car ils sont entourés de barbelés. La pluie ne cesse pas mais l'Îlet de Grand Bassin(660m) regorge de gîtes, et l'un d'eux nous accueille, le temps d'un pique-nique. Nous sommes trempés et un café chaud est le bienvenu. Courte visite du village, sans aller jusqu'au «Voile de la Mariée» car pour s'approcher de la cascade, il faut traverser la ravine sur des pierres, mouillées aujourd'hui, ce que Guy juge trop risqué. Démarrage à 15h pour remonter jusqu'à Bois Court(1326m); sentier plus facile que celui de l'aller, passant près du relais du monte charge utilisé pour l'approvisionnement de Grand Bassin. Beaucoup de gens descendent, pour passer la nuit du week-end à Grand Bassin, surtout des familles. Ces marcheurs ont de petites chaussures, pas de bâtons, quelquefois des sacs en plastiques à la main avec des bouteilles qui s'entrechoquent ... pas le genre métros (comme nous). Regroupement à la clepsydre; manip de voitures, car il en reste une à la ferme de Jean-Félix et retour au gîte. Se mettre au sec, se doucher, prendre un rhum arrangé, puis dîner: espadon-frites et un dessert glace et banane. Guy reste sobre (depuis ses 20 ans) et ils prennent la route pour rentrer à Fleurimont (St-Paul); espérons que Maryvonne n'aura pas trop de courbatures.
Sur le chemin du retour nous nous attardons à la Plaine des Sables,
lunaire et désolée, au Cratère Commerson et à son puits profond,
au Nez de Bœuf(2136m) d'où l'on domine la
Rivière des Remparts Visite du musée : vidéo à l'entrée de l'éruption d'avril 2007, film en 3D, panneaux, maquettes animées, pierres volcaniques, petites séries de vidéo d'une à deux minutes ... un régal. Puis nous retournons à la clepsydre de Bois-Court où, à la différence de hier, le grand terrain est occupé par des marchands ambulants et des familles venues passer le dimanche dans une ambiance très festive. Pour éviter la foule et les embouteillages de fin de week-end, Xavier découvre sur la carte un chemin détourné pour atteindre Notre-Dame-de-la-Paix, qui est une desserte des fermes d'élevages; route étroite où Roger, attentif à la conduite, espère ne pas avoir à croiser. Ici, à 1700m d'altitude, on rencontre aussi bien des prairies que des mimosas.
On termine la journée en s'arrêtant à un belvédère au-dessus de la Rivière des
Remparts, puis par le parcours du sentier botanique de
N-D-la-Paix, dans la forêt primaire de zone humide, avec ses arbres, ses
fougères, ses mousses ... quelques panneaux plus explicatifs des
processus que des espèces.
A 18h le soleil se couche; retour au gîte puis quête d'un snack ; nous n'en trouvons pas, à moins de retourner au Tampon. Ce sera un poulet-frit-rougail à emporter, acheté dans un snack qui ferme à 20h; nous le mangeons dans la chambre après avoir pris un rhum arrangé.
Arrêt à Ste-Rose, avec son église épargnée en 1977 par la coulée de laves - appelée Notre Dame des laves; la statue de la Vierge au Parasol est là, attendant la construction d'un socle proche de la coullée de 2007. Un peu plus au sud, descente à l'Anse des Cascades où les rochers au bord de l'eau sont envahis de cabots sauteurs. Peu de pêcheurs et encore moins de touristes mais des employés municipaux effaçant les traces de la veille autour de plusieurs kiosques ayant accueilli des familles; et bien sûr des cascades qui sourdent à mi-pente.
En allant toujours vers le sud on traverse des coulées de lave; sur les coulées
de plus de 25 ans la végétation a repris tous ses droits, sur les plus
récentes on peut évaluer l'ancienneté à la taille des buissons. Après la
cassure du Rempart de Bois Blanc commence la bien nommée Zone des
Grands Brulés où les coulées millésimées se succèdent:
1931, 1961, 1943, 1976, 1986; la plus récente, après Tremblet, est celle
du 2 avril 2007; la route n'a été ré-ouverte que le 7 novembre 2007.
Plus loin, au bord de mer arrêt au puits arabe (creusé au XIXiéme siécle par l'administration coloniale : puits à gradins comme on peut en voir en Arabie) avec ses pandanus à racines mi-aériennes plongeant dans la lave noire durcie, plus ou moins chargés de pinpin. La côte est inhospitalière avec ses falaises de basalte et les rochers où viennent se casser les vagues. Promenade écourtée par la pluie battante qui arrive. Repas au snack «La Mer Cassée» à coté de St-Philippe; achat de vanille pour 10 € ! Est-elle suffisamment sèche ?
La pluie a enfin cessé quand nous arrivons au Jardin des Parfums et
des Épices, un peu avant 14h. Malgré les nuages toujours menaçant nous
prévoyons sa visite. Son propriétaire, Patrick abandonne le tri de
bâtons de vanille et se transforme en guide à la voix forte, à l'humour
créole rôdé par une longue pratique. Poursuite de la route du bord de mer vers St-Joseph dont le centre ville nous paraît sans intérêt. Détour à Grande Anse : des kiosques mais une plage qui, à marée basse, n'offre que les risques de courant et de requins. Avec la nuit qui arrive nous filons par la route à quatre voies vers St-Pierre et le Tampon. Passage et punch Henri et Véronique (amis s de Simonne et Xavier), installés dans une villa magnifique au Tampon, puis, avec eux, repas au bord de mer au restaurant Alysée à St-Pierre. Retour à La Fermette de la Plaine des Cafres, 1300m plus haut et 9°C de moins.
Visite de 11h15 : mariage Edmond Albius, jeune esclave féru de botanique, découvre par analogie avec une variété de citrouille, le moyen de féconder artificiellement les fleurs de vanille, obtenant par un procédé très simple et fiable, un fruit dont l’arôme est actuellement répandu universellement. Cette découverte suscite immédiatement la culture intensive de la vanille, mais Albius n'a jamais pu tirer profit de sa découverte. de la fleur de vanille, blanchiment, étuvage, séchage au soleil et/ou au four (65°C), entreposage pendant 9 mois sous couverture (avec vérification mensuelle d'absence de moisissure), calibrage suivant longueur pour la vente, mise en fagots de 20 unités, le tout fait essentiellement à la main. A la découverte de la longueur de l'opération de séchage, on s'interroge quant à la bonne conservation des bâtons achetés la veille. Puis nous allons déposer nos bagages à l'Auberge du Désert, située à Bras-des-Chevrettes, proche de St-André. Des champs de canne à sucre, joli jardin, chambres donnant sur une pelouse et une piscine dans laquelle on se baigne avant le pique-nique sur place, au soleil; sieste avec le chant du coq, et quelques bruissements de moustiques qui toutefois ne piqueront que très peu.
Pour l'après-midi, visite du
temple tamoul Repas préparé aussi par le patron dont l'épouse est institutrice en maternelle à Bois-des-Chevrettes; son grand-père possédait et exploitait ce domaine, d'une grande superficie. Au menu : velouté de chouchou - papaye verte, cari de poisson ou pintade et flan coco. Il a guetté nos appréciations, heureux de bavarder aussi sur la qualité des différents bois de l'île; il nous a signalé la présence de camphriers de belle taille, à l'entrée de la propriété.
Xavier et Simone libèrent leur chambre et en route vers l'
usine sucrière Alimentées par les 4 900 planteurs de l’île deux usines, de
Bois-Rouge à Saint-André et du Gol à Saint-Louis, devraient broyer
2 millions de tonnes de cannes, pour fournir environ 225 00 tonnes de
sucre; 983 000 tonnes de cannes sont traitées à Bois-Rouge, de juillet
à décembre, par 250 personnes qui seront, jour et nuit au four
et au moulin.
Après plusieurs étapes d'extractions du jus de canne, il y a très peu de déchets car les résidus fibreux qui ne donnent plus de jus, appelés «bagasse», sont utilisés pour la production de vapeur (source d'énergie pour l'usine), la production de papier, la nourriture et la litière pour le bétail, et enfin pour la production d'électricité dans une centrale thermique. Visite de la distillerie, ses fûts et tonneaux pour le vieillissement du rhum, et à la fin, passage au magasin pour une dégustation : punch, rhum, rhum arrangé, confitures ... C'est une bonne heure pour apprécier l'apéritif. Retour au gîte pour une baignade un pique-nique sur la pelouse, la clôture des comptes, la taille d'un morceau de camphrier et le chargement des bagages de Simonne et Xavier.
Dernières visites :
A deux pas de là c'est l'aéroport
Roland Garros
Merci Simonne pour tes notes, prises au jour le jour
![]() Evaluation des dépensesBref aspect financier, au niveau individuel, sachant que nous étions quatre pour louer une voiture; distance parcourue en voiture : 730 km. Dans les hébergements nous avons souvent pu faire la cuisine pour le repas du soir et le petit déjeuner; on peut ainsi manger des fruits, dont beaucoup d'ananas, et manger des crudités. Ces dépenses comprennent aussi les visites de musée, quelques repas au restaurant. Pour l'hébergement nous étions en chambre à deux (environ 8 fois) mais aussi en chambre à quatre. Pour une personne :
InfosJournée à St-Paul séparation de Mayotte des Comores A St-Leu et Stella Matutina état de la circulation en temps réel à St-Denis plantes, pestes ... et bois de cabri mémoire d'une époque : Stella Matutina à Piton St-Leu le musée Stella Matutina, bis, ter A St-Paul et à la réserve botanique quelques photos du marché de St-Paul langue et activités artistiques : Maryvonne Klein et Cécile Duprey le site du Conservatoire Botanique National de Mascarin à Colimaçons, conservatoire botanique de Mascarin Grand-Bassin clepsydre Journée volcanisme dans la caldeira de l'Enclos Fouqué Observatoire de la Fournaise : la Maison du Volcan Journée route des laves, jardin des Epices à Ste-Anne : vue de l'église photos par commune Commune de Ste-Rose Visite du Grand Brûlé au Nez-Coupé de Ste-Rose : images de l'éruption Coulées, texture de la lave Des photos au Jardin des parfums et des épices cardamone figuier étrangleur ou autre infodocumen sapotier bois de fer arbre à pain héliconia, balisier A la coopérative de vanille de Bras Panon et à St-André coopérative de vanille de Bras-Panon Coopérative de vanille de Bras Panon (en musique) et découverte de la fécondation par Albius L'Auberge du Désert l'hindouisme et ses dieux Usine sucrière de Bois-Rouge sucrerie de Bois Rouge et quelques photos Distillerie de Savanna Et encore des photos |
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