La Haute Trace des Escartons - février 2010

La Haute Trace des Escartons
février 2010

avec François, Jacques, Jeannette, Laurence, Nicole, Roger, Xavier, Yves

En janvier 2009, après un séjour 'ski de fond ' à Annecy le Vieux Xavier, envisageant l'avenir, se demande où aller l'année suivante.
Jacques propose alors les escartons : un trajet en altitude, entre St-Véran et Névache, qui fait passer par l'Italie.

Vu le dénivelé à réaliser, ce n'est plus vraiment du ski de fond, et vu l'itinéraire - remontée de la route du col de l'Izoard ou de la vallée de la Clarée - ce n'est pas non plus du ski de randonnée.

Mais nous ne sommes pas des inconditionnels d'une seule pratique de ski, donc c'est décidé, et Xavier organise ces quatre jours, plus les transits pour retrouver les voitures où on les a laissées cinq jours avant.

Au jour le jour


dimanche 31 janvier regroupement à St-Véran Les Gabelous
St-Véran 04.9245.8139

endez-vous à la gare de Mont-Dauphin ; d'une part on y parque facilement des voitures, d'autre part l'accès depuis Briançon peut s'y faire simplement par liaison Sncf, et enfin le taxi de St-Véran vient nous y chercher, rendez-vous à 17h30.
Jeannette, Laurence et François font trois heures de route depuis Annecy pour y arriver. Nicole y vient en voisine, car elle est aux Vignaux.
Les parisiens ont eu un trajet plus long, Paris, Grenoble, arrêts à la Grave et au Lautaret pour le paysage car la journée est ensoleillée ; puis passage à Guillestre pour location de skis-bâtons-peaux de phoques-chaussures, matériel plus adapté à la Haute Trace que les ski de skating.

A la limite du jour nous sommes dans le taxi qui remonte la vallée du Guil jusqu'à Ville-Vieille, puis la Vallée des Aygues jusqu'à St-Véran. Aujourd'hui a eu lieu la 29ième Traversée du Queyras à ski de fond (4 parcours de 5, 13, 21 ou 52 km). Gîte accueillant, une chambre de 5 et une de 3 personnes , chambres spacieuses. Un petit apéritif au vin de citron pour commencer le repas. Un groupe de suisses est aussi dans le gîte. Le spa, vu en été, est toujours proche de l'entrée ; il est plein d'eau, certes, mais des glaçons y flottent ! pas de client pour s'y plonger.

Promenade dans la partie haute de St-Véran, longue rue pratiquement à l'horizontale, pour voir ces grands chalets typiques du village, avec leur cadran solaire. Température vers -15° ; la lune éclaire particulièrement bien les crêtes lointaines. Le patron du gîte nous donne les dernières informations sur le trajet que nous allons faire, en particulier qu'un groupe de quatre personnes a franchi le passage de la Casse Déserte, au col de L'Izoard ; bonne nouvelle pour nous.
Avant de se coucher François vérifie la présence des peaux-de-phoque, arva, pelles, sondes, talkies-walkies ... Tout est là, en ordre de marche.


lundi 1er février Saint Véran - Souliers Le Grand Rochebrune
Souliers 04.9246.7690

maison à St-Véran e temps est dégagé, la météo est au beau fixe, l'étape normale est courte, donc nous commençons par l'allonger, en montant vers la Chapelle de Clausis. Mettons nos bagages dans la voiture qui les portera jusquà Souliers. Nous chaussons les skis à deux pas du gîte, juste après le parking supérieur sur le chemin bien enneigé, légèrement ascendant. Sommes au soleil, sur un versant sud, tout est lumineux autour de nous, mais la température est basse ; étant une centaine de mètres au-dessus du fond du vallon nous avons l'impression de dominer.

Jacques, comme à son habitude, prend les devants, puis s'arrête pour filmer. Passage à la mine de cuivre, puis deux lacets un peu plus raide pour atteindre la Chapelle. Les premiers de notre groupe continuent vers le refuge de la Blanche par le chemin, toujours bien damé, montant en douceur. Regroupement au refuge et boissons chaudes ; nous sommes les seuls clients ce lundi. Descente jusqu'à St-Véran et nous pique-niquons vers 14h dans le gîte. Nous avons fait une vingtaine de km et 500m de dénivelé avant de commencer la première étape.

A trois heures nous sommes au bas du village, au départ des pistes vers La Chalp et Molines. Paiement de 6€ par personne, redevance pour la demi-journée (8€ pour la journée complète); comme l'après-midi est déjà bien entamée, nous trouvons le tarif un peu élevé. Après un détour pour éviter une forte descente, la piste traverse le torrent de la Blanche puis prend la direction du Nord, vers La Chalp et Molines. Peu de monde; nous sommes bientôt dans l'ombre. Après La Rua nous traversons la route pour continuer par un chemin légèrement déversant où la marche n'est pas rapide ; petite bise frigorifiante. Arrivée au hameau des Prats, vers 17h ; nous téléphonons au taxi, qui nous prend sur la route principale et nous conduit jusqu'à Souliers.
Nous n'aurons fait, de l'étape classique, que 9km sur les 15km ; mais nous les avons fait précéder des 20km, très jolis qui sont l'aller-retour St-Véran-Refuge de la Blanche.

La route entre Chateau-Queyras et Souliers est toujours aussi étroite ; heureusement il n'y a pratiquement pas de circulation. Grand froid en arrivant à Souliers. Vers 18h les préparatifs du repas doivent occuper la patronne du gîte ; elle nous reçoit sur le pas de la porte et nous laisse trouver tout seul la grange où nous déposons les skis, et récupérons nos sacs ; puis nous montons au dortoir où nous dormirons. Nous y sommes au large : une vingtaine de matelas pour 8 personnes ; mais ambiance fraîche : le chauffage est limité ; seules ces dames auront le courage de prendre une douche - chaude.

Yves, ayant très froid, passe une heure sous les couvertures. Nous prenons l'apéritif dans le dortoire : vin de noix apporté par Roger et saucisson en tranches apporté par Jacques ; les gobelets, fermant les thermos, servent de verre.
Pour réchauffer l'atmosphère, François raconte une blague .

Repas dans la salle du rez-de-chaussée, terminé par un petit verre de genépi ; un groupe de raquetteurs occupe une autre table . Nicole nous parle de son voyage récent au Cambodge. Après le repas petit film sur DVD, fait par Pierre Tchernia, sur la vie du village de Souliers dans les années 70.


mardi 2 février Souliers - Le Laus Auberge l'Arpelin
Le Laus 04.9221.1748

empérature assez fraîche dans la nuit ; au réveil le ciel est dégagé présageant une journée ensoleillé. Séance pansements simple et double peau pour Nicole et Yves, qui ont loué des chaussures manquant sans doute de souplesse. En sortant sur la terrasse du gîte c'est toujours un plaisir des yeux : crêtes blanches, lointaines, tranchant sur le bleu du ciel, avec des portions éclairées par le soleil.

Nous portons nos sacs dans la grange, y récupérons les skis ; quelques dizaines de mètres de marche et sous le parking nous chaussons les skis, pour une petite descente sur le chemin qui traverse le fond du vallon et passe sur le flanc ouest, au soleil, où l'impression de froid disparaît. Très légère pente pour monter jusqu'au lac de Roue. Nous retrouvons le GR en direction de Brunissard ; petit dénivelé d’une cinquantaine de mètres à monter, puis descente sur La Chalp d'Arvieux, traversée du bas des pistes de ski (Xavier ne traverse pas mais descend un peu plus pour contourner les remontées mécaniques). C'est le point bas de la journée. La piste de fond, rails bien tracés, remonte par des près enneigés jusqu'à Brunissard. Nous allons jusqu'au début de la route non déneigée, qui va au col de l'Izoard. Nous mettons les peaux de phoque et prenons quelques forces en prévision des sept kilomètres à monter, avant d'y arriver.

Casse Déserte Les rails de ski de fond suivent la route et après chaque lacet, on aperçoit Brunissard, qui paraît de plus en plus bas; nous croisons quelques promeneurs, à pied sur la route, qui ont du partir le matin. Au bout de cinq kilomètres, avant d'aborder la Casse Déserte, arrêt pique-nique dans un tournant, un peu venté, et d'autant plus froid qu'une couche nuageuse cache le soleil. Un groupe de raquetteurs fait un feu.

Avec ce temps froid la neige est bien accrochée au dessus de la route, et le passage de la Casse Déserte semble sûr ; il n'a été ouvert que hier car il fallait enlever la neige accumulée sur la route par le vent qui a été fort la semaine précédente. Nous passons toutefois en respectant un espace entre nous mais nous y croisons des promeneurs qui, ayant sans doute plus confiance que nous, marchent côte à côte. Peu de temps après le soleil revient et nous avons une belle luminosité en arrivant au col, vers 14h30.

Descente vers le refuge Napoléon, ouvert; arrêt thé ou chocolat pour celles ou ceux qui ne sont pas rebutés par l'accueil où on demande impérativement d'enlever ses chaussures. En fait en acceptant de rester au comptoir du hall d'entrée, on peut consommer ; cependant François, Jacques et Xavier restent à l'extérieur. Nicole se fait connaître, en évoquant son fils Guillaume, responsable neige dans la station de Pelvoux.

Maison au Lauss La descente au Laus se fait par la route, sur laquelle la piste de fond est bien tracée. Fréquentation de skieurs et raquetteurs. Un peu après 16h nous arrivons au hameau de Laus ; après avoir admiré quelques maisons avec les étages supérieurs en torchis, à l'auberge L'Arpelin. Bon accueil ; nos bagages sont arrivés. Quatre gigots dans la cheminée ... Une chambre de 4 et un pseudo appartement avec chambre nuptiale pour deux personnes, dévolue à Laurence et François.

C'est agréable d'avoir du temps de libre après la douche. Xavier, en organisateur responsable, téléphone pour avoir un taxi vendredi matin à Névache. Apéritif dans l'appartement où nous honorons deux bouteilles apportées par Jeannette ; chacun met du sien pour vider ces bouteilles conscient de lui éviter ainsi, d'avoir un sac trop lourd. Arielle est venue nous voir pour la soirée, amenant sa connaissance du briançonnais. Très bon repas : gigot d'agneau et gratin dauphinois, dont les odeurs montaient dans les couloirs depuis quelques heures ; cette table est à recommander.


mercredi 3 février Le Laus - Montgenèvre Hôtel Le Chalvet
Montgenèvre 04.9221.9014

éveil en sursaut car il n'y a aucun bruit ! Ciel dégagé mais pas de soleil car on est en fond de vallée. Aucune raison de se presser d'aller au froid. Sortons un peu avant 9h du gîte et on devine que le soleil va dépasser la crête bientôt. Les premiers rayons arrivent juste quand nous sommes skis au pied, prêts à descendre. A l'entrée de Cervières quelques pas sur la route pour trouver le chemin qui monte, contre le torrent de la Cerveyrette, où nous mettons les peaux de phoque. Evidemment pas de soleil car c'est encaissé.

Rochebrune Quelques lacets au niveau d'une carrière, avant un verrou à surmonter ; dans ce passage, une bise souffle de façon désagréable et voir le soleil vers les crêtes cela ne nous réchauffe pas ! Abordons la grande plaine du Bourget après avoir dépassé le mur des Aittes (fortification construite fin XIXième siècle pour se protéger du coté italien). Voyons deux grimpeurs dans une cascade de glace. Encore quelques minutes, la vallée s'élargit et le soleil peut y pénétrer.

Nous quittons ce cheminement à plat pour passer au hameau des Hugues où commence la montée vers le col de Bousson ; il est 11h45, quelques 300m à gagner ; la piste est damée, jalonnée de piquets rouges espacés d'une cinquantaine de mètres, très utile par temps de brouillard, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. Pente soutenue où les peaux de phoques sont indispensables. Quelles jolies vues, très éclairées, très étendues ! cela compense l'impression, due aux moutonnements, que le col est juste là, alors qu'il faut encore dépasser le moutonnement suivant. François, le doyen du groupe, est le premier au col où souffle un petit vent qui s'estompe en avançant d'une centaine de mètres en Italie.

Refuge Mautino La température assez basse et la proximité du refuge Mautino nous pousse à y aller pour un repas au chaud. Ce sera, après s'être déchaussé sous l'œil vigilant du gardien qui par la suite se montre très sympathique et attentif à bien nous recevoir. Sur la table : poivrons à l'anchois ou goulash-polenta et strudels aux pommes ou tartes framboises pour le dessert. Un café ensuite et la bouteille de grappa mise sur la table. La présence de militaires, jeunes et bien musclés a pu agrémenté le repas pour certaines dames, sans aller jusqu'à provoquer, pour les messieurs, des remontées gastriques dues à la jalousie.

Quelques quatre kilomètres sur une bonne piste, avec petites montées et descentes, à travers une forêt de pins cembros pour rejoindre Sagna Longa où nous traversons rapidement le bas des remontées mécaniques. Puis courte montée et longue descente pour rejoindre le domaine de Claviere où nous arrivons par les pistes, larges, peu pentues pour le ski alpin mais demandant de l'attention quand on a des skis de fond aux pieds ; sauf pour Jacques qui enchaîne virages et dérapages, tout en légèreté. Nicole a plus d'assurance dans ces descentes que les jours précédents.

Un peu avant quatre heures nous remontons vers Montgenèvre, skis sur le sac, par le chemin piétonnier, enneigé, qui relie les deux stations par un fond de vallon. Une heure de marche puis il faut traverser une route, et encore une autre, ce qui nous fait réaliser que nous avons quitté la montagne pour un village touristique. Chambres de quatre, sans caractère ; après la douche petite promenade dans le village qui a perdu sa personnalité montagnarde. Apéritif dans la chambre, rapporté par François qui a prévu un vin doux pour nos dames. Repas et courte soirée ; avant 10h les lumières sont éteintes.


jeudi 4 février Montgenèvre - Névache Gîte La Découverte
Névache 04.9221.1825

ever vers 7h30, aidé par le réveil. Petit déjeuner agrémenté de croissants. Sortis de l'hôtel on est sur une route, face au parking avec ses barrières et ses bornes de péage, un peu plus loin le bâtiment de l'école de ski ... bref nous sommes en pleine station. Deux routes à traverser pour rejoindre la promenade piétonne sur le front des pistes où nous mettons skis au pied.

Direction Les Alberts - La Vachette par une piste tracée qui traverse la Durance, qui est un petit ruisseau coulant sous la neige, proche de sa source ; cheminement sensiblement à plat. Puis la piste "du Bois" s'arrête et nous poursuivons en descente, par un chemin forestier où une trace de 60cm de large permet de glisser, alors que la neige fraîche sur ses bords permet de ralentir ou de chuter sans dommage ! Nous perdons de la hauteur, lacets après lacets, attentifs à conserver l'équilibre. Deux possibilités auraient pu faciliter notre progression; que la piste soit plus large pour faire un chasse-neige efficace, ou qu'elle soit bien damée pour pouvoir marcher sans enfoncer ; nous n'avons eu ni l'une ni l'autre. Laurence a sans doute été la seule à ne pas chuter lors de cette descente.

Un couloir d'avalanches encombré de blocs de glace à traverser ; une fixation bloquée par le gel oblige Jeannette à garder un ski au pied pour traverser, de façon encore plus incorfortable. Nous ne prenons pas le chemin qui descend plus directement vers Les Alberts, car la neige n'y est pas suffisamment dure. Roger plie ses batons un peu plus loin en voulant s'asseoir dessus pour freiner son allure puis les casse en voulant les remettre droit ! Poursuivons par la piste forestière, empruntée par le GR5, jusqu'à La Vachette ; pas de magasin de sport pour changer de bâtons. Un peu de thé chaud sur la fixation permet de la déglacer et Jeannette peut alors marcher sur ses deux pieds.

Deux kilomètres pour arriver au camping du Bois des Alberts où Roger trouve, dans le magasin de location de matériel de skis de fond, une paire de bâtons de remplacement. Deux bancs au soleil, devant le magasin, invitent à un arrêt "coupe-faim", car il est 11h45. Repartons par une piste bien tracée, à travers le camping vers Val des Prés. Quelques passages tout contre La Clarée qui coule paisiblement ; quelques skieurs. Nous dépassons Val des Prés et traversons La Clarée au pont routier de la Draye. Portons les skis sur 500m puis arrêt pique-nique malgré l'absence de soleil car Plampinet est encore loin ; les provisions, achetées il y a cinq jours, sont encore consommables. François et Jeannette, ne ressentant ni la faim ni la fatigue, ne s'arrêtent que quelques minutes.

Le froid arrivant insidieusement, nous repartons. La piste est toujours bien tracée, avec passage dans les bois ou au bord de la Clarée dont le lit commence a être recouvert de glace. Jacques et Nicole aperçoivent des colverts au bord de l'eau.
Passage proche de la grotte des Cinquante-Ânes ; on n'a pas l'impression de monter. Un peu plus d'une heure pour être à Plampinet où Xavier ayant repéré un bar, surveille notre arrivée ; Yves, toujours volontariste dans sa façon de skier, et ne pensant pas à la fatigue, ne s'est pas arrêté. Cette zone est très ventée et une boisson chaude, à l'intérieur, est très appréciée ; l'accueil de la propriétaire, que nous dérangeons dans ces réflexions pour jouer au tangram, est mitigé.

traversée de La Clarée Pour aller jusqu'à Névache, deux écoles : avec ou sans les peaux de phoque. Une demi-heure de bise froide durant laquelle les conversations s'arrêtent, les têtes se baissent et la marche devient mécanique. Puis, en rentrant dans une partie boisée, le vent se fait moins sentir; en apercevant les premières maisons, il s'arrête complètement ; souvenirs de Jacques à propos d'une descente en voiture depuis Névache, qui s'est terminée par trois tonneaux ! Comme le village est très allongé, encore une demi-heure de marche avant d'être au gîte La Découverte. Très peu de skieurs rencontréa dans cette partie ; les rues sont désertes.

Accueil sympathique au gîte ; très joli salon, avec cheminée, où nous prenons l'apéritif avec le patron. Lentilles et ragoût de mouton en abondance au repas.


vendredi 5 février dislocation

uelques 10 cm de neige se sont accumulés dans la nuit ; il continue de neigeoter mais cela n'empêche pas le taxi de venir jusqu'à Névache. Descente à petite vitesse jusqu'à Mont-Dauphin. On déneige les pare-brises puis c'est la séparation.

La neige continuant à tomber, le passage par la route du col du Lautaret se fera lentement : environ trois heures pour les cent kilomètres qui séparent Mont-Dauphin de Bourg-d'Oisans, en mettant les chaînes après Monétier-les-Bains. Après une assiette garnie au Bar-Resto La Romanche à Bourg-d'Oisans ces difficultés ont été estompées ; des tartes aux noix, achetées à la patisserie voisine, les ont totalement effacées.

Nous avons eu beaucoup de chance avec la météo, ce qui nous a permis de passer sans difficulté les points les plus hauts, col de l'Izoard et col du Bousson en ayant un ciel bien dégagé. En contrepartie la température a été très basse, en dessous de -5° dès que nous n'étions pas au soleil et systématiquement en dessous de -10 le matin et en fin d'après midi. Nous n'oublierons pas les crêtes magnifiques et tous les sommets vus : le Viso le deuxième jour, les Pics de la Font Sancte, le Pic de Rochebrune depuis Souliers puis Le Laus, le Chaberton en descendant sur Claviere, le Thabor en descendant sur La Vachette, le massif du Pelvoux en plusieurs endroits.

Nous avons eu beaucoup de neige sur tout le trajet, avec une piste damée pendant 95% de la longueur, et tracée sur 85%. Pendant ces quatre jours les cadres sont variés : routes, pistes forestières, larges chemins, larges croupes enneigées sans végétation (refuge de la Blanche et col Bousson), superbe forêt clairsemée sous Mautino, superbe forêt dans la vallée de Névache, rivière avec eaux limpides ou gelées (La Clarée).

L'utilisation de skis de fond classiques, avec peaux de phoque, a été satisfaisante dans les conditions que nous avons eues. Ceux qui avaient des skis de randonnée nordique, plus larges, ont été gênés quelquefois par des rails trop étroits.

Merci Jacques et Xavier pour l'organisation

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Feuille de route

Le portage des baguages est organisé par les Gabelous du départ à l’arrivée.

Dimanche 31 janvier : 
 o Location (skis, peaux) à Annecy, Briançon (voir avec Arielle, la fille de Jacques) ou
Guillestre (loue-tout-sport : 04.9245.2421).
 o Rendez-vous à 17h30 au café de la gare de Mont-Dauphin 
 o Taxi du gîte « Les Gabelous » (8 places) jusqu’à Saint-Véran  (74 €)
 o Nuit au gîte « Les Gabelous »                      Tél : 04.9245.8139    ½ pension 34 €

Lundi 1er février :
 o Descente jusqu’à Aiguilles via La Chalp, La Rua, Prat Bras. 
 o Option : poursuivre jusqu’à Abriès (A/R : + 8km)
 o Taxi (*) jusqu’à Souliers  (11 km) 
 o Nuit au gîte « Le Grand Rochebrune »               Tél : 04.9246.7690    ½ pension 35 €

Distance à ski : 15km 	Dénivelées : +20 m	-530 m

Mardi 2 février :
 o Souliers – Lac de Roue – La Chalp d’Arvieux – Brunissard – route du Col de l’Izoard
 (2360 m) – et descente par la route jusqu’au Laus
 o Nuit au gîte « Auberge L'Arpelin »                 Tél : 04.9221.1748    ½ pension 39 €
Distance à ski : 24km 	Dénivelées : +680 m	-685 m

Mercredi 3 février :
 o Le Laus – Cervières – Col de Bousson (2154 m.) – refuge Mautino – Sagna Longa –
 Claviere – Montgenèvre.
 o Nuit à l’Hotel « Le Chalvet »,                     Tél : 04.9221.9014    ½ pension 62 €
Distance à ski : 28km 	Dénivelées : +600 m	-600 m
L’étape peut être raccourcie en n’allant pas aux Fonds de Cervières.
Peaux recommandées pour la montée au col.

Jeudi 4 février :
 o Descente sur La Vachette – Val des Prés – Plampinet – Névache (le long
de la Clarée)
 o Nuit au gîte « La Découverte »                     Tél : 04.9221.1825    ½ pension 34 €
Distance à ski : 29km 	Dénivelées : +310 m	-500 m
L’étape peut être facilement raccourcie dans la vallée de Névache.

Vendredi 5 février :
 o Taxi jusqu’à Briançon (Rés'Alp 04.9220.4750)
 o Rendre les matériel loués
 o Train jusqu’à Mont-Dauphin-Guillestre (~30mn) à 9h13, 10h, 11h20…
 o Récupération des voitures et retour

Statistiques de marche

DÉNIVELÉS journaliers
jour1234cumul
distance1524282996
réalisé29242829110
dénivelé positif206806003101610
réalisé5208006003102230
dénivelé négatif-530-685-600-500-2315
réalisé-1030-785-600-500-2915
 

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De St-Véran à Névache


détails sur le site skidefond05
voir les routes

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Infos

Prix de revient : 306 € par personne, en comptant le transport des bagages et les taxis (Mont-Dauphin/St-Véran, montée à Souliers et Névache/Mont-Dauphin)
Hébergements très sympatiques aux Gabelous, à l'auberge de l'Arpelin et à la Découverte ; une mention supplémentaire pour la table de l'Arpelin.

Cartes :
    Didier-Richard - Quyeras-Viso - 1/50000ième
    IGN : trouver les cartes au 1/25000ième (Guillestre-3537ET et Briançon-3536OT ou Briançon-Sestrière-ASF10)
Taxis :
    du gîte « Les Gabelous » : 04.9245.8139
    Rés'Alp : 04.9220.4750
    autocars Petit-Mathieu : 04.9246.7156
    autocars Audier : 04.9246.7061

Divers liens
Autre découpage du trajet : du club alpin d'Orthez,   version allibert

En raquettes : itinéraire Escartons,   de Queyras en Clarée

Et encore: 
  La mine de cuivre préhistorique de Saint-Véran
  Photos : d'une maison du Laus,  des Hautes-Alpes
  Clausis et refuge de la Blanche

  à La Vachette gîte d'étape Le Duranceau
  Val des Prés : découvrir   et   infos pratiques
  Restaurant La Romanche à Bourg-d'Oisans







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