A la fin de la rando 'ski de fond' dans le Jura, de l'année passée, en cherchant où se retrouver pour une nouvelle rando, François proposait Annecy, riche de plusieurs sites de ski de fond tout proche. Et d'énumérer les longues boucles, aux Glières, ici et là, etc. avec la possibilité d'hébergement à Annecy-le-Vieux et des déplacements en voiture relativement courts pour accéder aux sites. Voila pourquoi nous sommes réunis ce dimanche soir au gîte L&F que vous ne trouverez pas, ni sur les annuaires de diverses associations amies de la nature, ni par les moteurs de recherche. Réception organisée : ceux de Limours dans cette chambre, ceux de Massy-Palaiseau là, ceux de Gif, ceux de Marseille ... puis un apéritif, bref un accueil chaleureux.
lundi 26 | ♦ Au Chinaillon - Grand Bornand ♦ |
races
de neige au réveil à Annecy Le Vieux, et temps légèrement couvert.
Le petit déjeuner s'étire en longueur car les confitures sont nombreuses
et tellement attirantes qu'il faut prendre encore du pain grillé pour
goûter la suivante !
Partons avec trois voitures pour le Grand Bornand, deux personnes en raquettes et huit en ski de fond. Pas beaucoup de circulation et nous rejoignons facilement le hameau du Vieux Chinaillon avec ses très jolis chalets recouverts de bois.
Skis au pied nous prenons la piste des Mouilles, ascendante dès le départ, après avoir fixé rendez-vous à Laurence et Simonne qui marchent en raquettes. Temps nuageux, sans brouillard, permettant de voir sur l'autre versant les pistes de ski alpin. Très peu de skieurs, quelques groupes de raquetteurs avec accompagnateurs.
Après une longue montée à travers des prés, la piste entre en forêt où les branches sont festonnées par la neige de cette nuit ; c'est toujours magnifique. Les deux skateurs, Jacques et Yves sont toujours plus rapides que les autres, mais la pente est suffisamment marquée pour que les écarts ne soient pas importants ; Yves aura besoin d'une journée d'adaptation pour se sentir à l'aise. En fait comme personne ne s'est préparé physiquement à cette semaine, nous sommes tous plus ou moins lents.
Vers 13h, après regroupement avec les raquetteuses, nous quittons la piste bordée d'arbres pour rejoindre une zone où la vue est plus dégagée. Après avoir tassé la neige - quelques pieds s'enfoncent de 50 centimètres - rapide installation pour le pique-nique, skis retournés à l'horizontale pour qu'on puisse s'asseoir dessus. C'est sommaire mais avec l'absence de soleil le froid est là, le repas est vite avalé, nous ne restons pas longtemps assis. Une boisson chaude bien appréciée, d'abord par les mains qui tiennent le gobelet puis par le corps, et nous repartons vers le village, en descente cette fois.
Programme varié pour cet après-midi ; pour le plus grand nombre ski de fond dans la vallée du Bouchet, pour Laurence et Simonne un film à Annecy dans le cadre d'un "festival Télérama" et pour Roger repos devant un écran aussi, mais celui d'un ordinateur.
Au Bouchet, belle piste et bonne neige, bien glissante.
Retour facile à Annecy Le Vieux ; fin de journée face à la cheminée qui
est appréciée plus pour le mouvement des flammes que pour sa chaleur.
A la fin du repas Maylis et Laurence nous rappellent leurs souvenirs
de la cancoillote très souvent présente au moment du dessert, dans leur
enfance.
Mardi 27 | ♦ Le Revard ♦ |
ujourd'hui
Annie se joint à nous pour aller au Revard. Temps couvert en quittant la
maison. Passage par le bord du lac, puis montée jusqu'à La Magne ; pas de
circulation. Arrivons à l'entrée Porte de St-François-de-Sales avec une
brume légère. Froid en quittant la voiture sur l'immense parking de la
station. Plusieurs cars ont emmenés des skieurs ; quelques cars
scolaires.
Quand il commence à s'équiper, François réalise qu'il n'a pas ses chaussures, ce qui n'est pas trop grave car on peut en louer dans un magasin au pied des pistes. Il attend que tout le monde soit prêt avant de fermer la voiture et surveille l'avancement de chacun ; c'est alors qu'il aperçoit ses chaussures aux pieds d'Etienne … et les chaussures d'Etienne encore dans le coffre. Chacun retrouve chaussure à son pied et nous partons.
Vente de tickets à l'entrée des pistes. Partons sur la piste 'Croix des Bergers'. En sortant de la forêt pas de vue car nous sommes dans les nuages. Puis nous continuons par la piste 'Grande Teppe'. Peu de montée. Vers 13h, on raccourcit la boucle pour aller au refuge de la Plate. Dans la salle du premier étage, moins chauffée que celle du rez-de-chaussée, nous pique-niquons ce qui est plus agréable qu'à l'extérieur. En profitons pour prendre quelques soupes en début et des cafés en fin de repas.
En sortant du refuge le temps est plus clair et quelques rayons de soleil apparaissent et font scintiller les aiguilles de pin recouvertes de neige. Retour direct au parking puis vers Annecy pour les fans de cinéma. Les autres retournent sur la 'Grande Teppe' et comme la vue porte plus loin que ce matin on a l'impression d'un nouveau parcours et de nouveaux paysages.
Avant la fin de l'après-midi Annie, François, Maryvonne et Roger rejoignent le parking pour descendre par Seynod pour déposer Annie et donner du courage à Alain qui n'était pas venu car traînant depuis plusieurs semaines une bronchite qui s'accroche. Les fondeurs les plus endurcis vont jusqu'à la Porte de Crolles.
Pour la mise en bouche du repas du soir, Etienne nous présente
↑ le Mot et la Chose,
texte libertin écrit par un auteur du XVIIIième siècle, plus
connu par sa chanson J'ai du bon tabac ....
Un plat savoyard, les crozets, au repas, qui se termine par la tarte
aux pommes préparée par Maryvonne ayant elle même pétri la pâte.
Pendant la soirée Xavier teste nos connaissances relatives à la solidarité
internationale avec un jeu de questions par équipe, édité par Oxfam.
Mercredi 28 | ♦ Les Glières ♦ |
nfin
un matin sans nuages !
Comme tous les matins, après le petit déjeuner, Xavier prépare les sandwiches
pour toute la troupe
Laurence reste à Annecy. Nous attendons Alain et Annie avant de partir
au plateau des Glières. Arrêt au parking vers Notre Dame des Neiges.
Nous partons skis aux pieds vers le plateau alors que les raquetteurs
- Alain, Maylis, Simonne -y montent en voiture.
Passage devant le Foyer du Ski de Fond pour une boucle de 7km passant devant le monument à la Résistance. Xavier est parti devant depuis un certain temps. Roger s'initie au skating avec les conseils patiemment répétés de Jacques ; la piste est favorable à l'initiation.
Regroupement sur la terrasse du Foyer où beaucoup de tables sont occupées par de jeunes enfants venus en cars ; sans doute la sortie neige du mercredi pour des petits savoyards. Un pique-nique, au soleil, qui nous prend une heure.
Le soleil est moins lumineux et quelques voiles de brume s'étirent au dessus de nous. L'après-midi tout le monde va à Notre Dame des Neiges, sauf Roger qui tourne en rond pendant plus d'une heure pour tenter d'acquérir la technique du skating : il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre ni … de réussir pour persévérer …
Plaisir du thé pris au gîte Quechua après une journée au grand air. Intérêt à l'écoute d'anecdotes vécues par Yves quel que soit le sujet. Amusement à propos de discussions politiques lors desquelles François avance des arguments de droite avec conviction, sachant que s'il parle avec des gens de droite, il prendra résolument une position de gauche.
Le soir Jeannette vient manger avec nous ; évocation de la rando de l'année
dernière dans le Jura, du gîte d'étape où Laurence, Jeannette et
François nous avaient rejoints et des hôtes à tendance écolo. Par
association d'idées Jacques évoque le travail sur les maisons en «
architecture solaire » que va faire la copine de son fils Olivier
au Ladakh. Et ce qui ne surprend personne c'est que Jacques envisage d'y
aller au mois de mai. Pour l'instant, ici, c'est l'abondance de
desserts: tarte aux pommes, fabrication Maryvonne et macarons, aux
couleurs brillantes et aux goûts variés apportés par Jeannette.
Jeudi 29 | ♦ Le Semnoz ♦ |
nouveau une belle journée ensoleillée. Maryvonne nous quitte pour rentrer à
Limours, bravant les perturbations inévitables dans les transports en cette
journée de manifestation nationale. Nous serons nombreux à nous retrouver au
Semnoz pour des activités diverses : Alain et Serge en skis de piste ; Annie,
Etienne, Jacques, Jeannette, Maylis, Roger et Yves en skis de fond ;
Brigitte, François, Laurence, Simonne et Xavier en raquette. Rendez-vous au
Rocher Blanc.
Dès qu'on sort de la voiture, c'est la vue magnifique sur la Tournette vers le soleil au premier plan et juste au-dessus dans le lointain, la chaîne du Mont Blanc très visible malgré les 70 km de distance ; le Parmelan est moins en contre-jour. Ces sommets sortent d'une couche nuageuse établie vers 1400m d'altitude ; en direction du sud-ouest seul le Mont Revard émerge.
Une piste des Gazelles avant le repas ; Yves et Jacques la feront presque deux fois ; Jeannette et Roger débutants en skating ne sont pas plus rapide que les 'alternateurs'. Et toujours la vue magnifique vers l'est avec des détails qui apparaissent au fur et à mesure que, le soleil tournant, l'effet de contre-jour s'estompe. Pique-nique sur des tables du restaurant qui nous sont proposées car il y a peu de clients pour les repas. Etant bien installés, bien couverts aussi pour palier à une légère brise, nous traînons pendant plus d'une heure.
Ce farniente au soleil diminue le désir d'activités. Alain descend à Annecy pour prendre part au défilé de cette journée de revendications syndicales, Jeannette va rejoindre sa famille. Pour les autres, grande promenade à pied pour profiter encore du panorama, sauf Roger et Yves qui remettent les skis de fond.
Au repas fondue savoyarde, mais avant une surprise ! Alors que nous prenons l'apéritif arrivent deux dames :
En fait Laurence et une de ses copines Françoise nous offre une représentation d'un impromptu de René de Obaldia, «Le défunt», à domicile ! Elles sont dans un groupe de théâtre et nous font profiter ce soir de leur travail. Quelle transformation, sous nos yeux, de la personnalité de Laurence jouant le rôle de Julie faisant découvrir aux spectateurs le comportement volage de son mari.
vendredi 30 | ♦ Au Roc des Tours ♦ |
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ce dernier jour, une sortie loin des pistes ; objectif: le Roc des Tours(1994m).
Etienne est parti très tôt prendre un train pour retourner à Paris.
Nous sommes des skieurs (Alain, François, Jacques, Jeannette, Laurence Serge et Xavier) et des raquetteurs (Annie, Brigitte, Françoise, Maylis, Roger, Simonne et Yves). Départ un peu après 10h du haut du Chinaillon (1320m) avec un beau soleil. Montée jusqu'au col sans beaucoup de pentes ; la neige est abondante, les traces sont faites. Puis encore 30mn le long du bord de la falaise pour arriver à la croix sommitale. Joli panorama.
A la descente, entre la Croix et le Col les skieurs ne sont guère plus rapides que les raquetteurs mais en dessous du col les jolies pentes permettent à ces premiers de rejoindre rapidement les voitures. Simonne un peu hésitante au début de la descente, prend confiance petit à petit et quitte quelquefois la trace pour laisser l'empreinte de ses pas dans la pente. Neige un peu lourde à cause de la chaleur. Pique-nique sous une terrasse de chalet, à l'ombre pour éviter le trop grand ensoleillement.
Puis c'est le retour dans la vallée et la fin de cette semaine annecienne où nous avons bénéficié d'un bon enneigement et d'une météo complice pour que nous gardions de bons souvenirs de cette semaine : temps couvert au début et ensoleillé ensuite. En fait cela est superflu car l'accueil familial et chaleureux au gîte L&F est là pour que les souvenirs soient ensoleillés. Arrêt à la coopérative de Thones pour emporter des fromages ; double action : faire plaisir à ceux qui ne sont pas venus et retrouver par leur dégustation le goût de ces journées.
Lundi 26 : Gand Bornand : Vieux Chinaillon, Vallée du Bouchet Mardi 27 : Le Revard, par St-François de Sales mercredi 28 : Les Glières Jeudi 29 : Le Semnoz Vendredi 30 :