Autour du lac d'Annecy
juillet 2009

Au jour le jour

rrivées d'horizons diverses : Apprieu, Paris, Villars-Colmars. Les voitures vont jusqu'au-dessus de La Blonnière, à l'altitude 1030m ; comme il fait chaud tout le monde apprécie ces 400m de dénivelé au dessus du Lac gagnés sans fatigue. Départ, sac au dos à 15h40, par un chemin montant relativement ombragé, bordé de fraises.

Rencontre de deux anglophones qui se sont trompés de chemin, et qu'Alain ré-oriente immédiatement. Les nuages cachent le soleil quand on arrive au Grand Montoir et en débouchant sur le plateau le vent enlève l'impression de chaleur. Arrivée au refuge (1815m) vers 18h15 ; pantalons et vêtements chauds sortent du sac. Nous sommes les seuls randonneurs. Au repas, avec la cheminée allumée, soupe aux lentilles et herbes, puis polenta avec un sauté de porc aux olives.

Le temps reste couvert coté Mont Blanc, mais on voit les derniers rayons du soleil. Dortoir de 20 places uniquement pour nous ; couettes confortables pour un bon sommeil. Dans la nuuit les lumières d'Annecy sont visibles, mais quelques nuages voilent le ciel.

emps nuageux au lever du soleil, puis, au réveil, dégagé et ensoleillé mais avec des nuages de brume vers 3000m donc, à nouveau, pas de vue. Vers 8h30 les nuages se lèvent et le Mont Blanc est visible mais sans qu'on puisse bien distinguer les sommets avoisinnants car il est en contrejour. Photo devant le refuge puis nous partons plein sud pour longer le rebord du plateau ; végétation abondante, fleurie avec beaucoup de lys martagon ; quelques trous ont encore un peu de neige au fond. Passage au point culminant (1856m) puis peu de temps après commence la descente dans une sorte de large ravin caillouteux.

On arrive ensuite dans les paturages de la vallée du Pertuis et nous voyons les troupeaux de vache dont les clarines nous annonçaient la présence depuis longtemps déjà. Présence de gentianes pourpes. A 10h30, au col du Pertuis(1443m) Laurence et François nous quittent pour rejoindre directement La Blonnière, alors que nous prenons la direction du chalet d'Ablon. La pente est légèrement ascendante ; après un court passage en forêt, le sentier est moins visible en traversant un zone de lappias où la végétation s'est raréfiée. Puis c'est la courte descente bien en pente vers le vallon d'Ablon, le bruit des sonnailles précédant encore la vision des troupeaux.

A 12h sommes à la ferme d'Ablon(1390m) où Xavier achète un reblochon. On quitte le fond du vallon et après une montée sévère mais courte, on pénètre dans une forêt dense, relativement humide à cause de l'orientation nord-ouest où les racines s'entrecroisent sur le sentier. Affleurement de lappias mais remplis de végétation cette fois. Arrêt pour le pique-nique à 12h45, altitude 1500m. Comme Alain réalise qu'on n'a fait que la moitié du chemin, pas de temps pour la sieste et à 13h30 nous repartons pour 8km et 800m de dénivelé à descendre.

On approche des Glières ; la chaleur se fait sentir sur la route, peu ombragée, vers N-D-des Neiges(1450m). A la chapelle long arrêt à l'ombre, toujours accompagné par les sonnailles. Puis c'est la longue descente, par une route empierrée qui longe le ruisseau du Nant Debout, qu'on souhaiterait un peu plus ombragée. A 5h sommes au site préhistorique de Thuy(650m) puis rejoignons les premières maisons par une température proche de 35° et nous nous arrêtons dans un bar où les boissons rafraichissantes sont vite avalées. François est là pour ramener les chauffeurs à leur voiture.

Retour au gîte de Sacconges un peu avant 19h. Au repas un boeuf bourguignon succulent nous aide à accepter des prévisions météorologiques très pessimistes pour le lendemain, confirmées par une hauuse d'une centaine de métres des altimétres.

épart différé pour cause de pluie ininterrompue entre 5h et 9h, avec des nuages toujours très sombres. Xavier ne se décourage pas et pars pour l'intégralité de l'étape prévu: traversée en bateau d'Annecy à Talloires(640m) et montée au refufe de Pré Vérel(1250m) par le chalet de l'Aulp(1424m). Les autres, peut-être ramollis par la longue étape de la veille ne quittent Sacconges qu'après le pique-nique. Trajet en voiture jusque vers Vérel et départ sous un ciel chargé, à 14h, d'un parking dans un coude de la route, altitude 774m, capes de pluie prêtes à sortir du sac rapidement.

Le sentier monte dans une forêt de conifères, les aiguilles tapissant le sol. Vers 15h, en rentrant dans le brouillard la pluie revient et les arrêts seront brefs jusqu'à 16h où nous arrivons au chalet de l'Aulp, belle ferme servant aussi des boissons et des repas, les jours de soleil. Répis de 10mn avant qu la pluire ne reprennent quand nous descendons vers le refuge. Aucun panneau ne le signale, à croire qu'il est plus fréquenté par des gens arrivant du bas en voiture que par des randonneurs.

Arrivons sous la pluie, alors que Xavier, qui est au refuge depuis quelques heures, nous dit avoir fait toute la montée au sec ! Entre la salle et le dortoir, il faut obligatoirement passer par l'extérieur, ce qui nous parait inadapté aujourd'hui. Heureusement qu'on peut mettre les chaussures à sécher près d'un feu de cheminée, après avoir garni l'intérieur de journal ! les vieilles recettes sont toujours efficaces.

La pluie tombe en continue jusqu'au repas : une reblochonnette dont on lèche les plats, ce qui nous vaut d'avoir du rab, qui sera terminé aussi. Une trentaine de personnes sont attablées, mais la plupart sont venues en voiture et repartiront après le repas. Accueil sympathique par les tenanciers, une bretonne mariée à un irlandais.

hangement de programme aujourd'hui car il a plu toute la nuit en cela continue à 8h sans aucun signe de changement ; nous ne montons pas à la Tournette qui est dans le brouillard et avec certainement des traces de neige. Nous passons la matinée dans la salle du refuge : lecture de livres ou revues (Alpes-magazine), mots croisés, sudoku, dames chinoises ... Vers l'hôtesse nous demande si on mange ici ? Comme ce n'est pas dans notre intention on décide de partir pour plan Montmin, distant d'une grosse heure par la route ; le chemin par les bois devant être trempé et boueux ne nous tente pas.

La pluie, toujours présente, a baissé d'intensité ; aucune circulation sur la route, personne dehors jusqu'à la Chavane du Plan où nous arrivons après 13h. Le gîte de Nicole, est très accueillant, ameublement recherché. Après le repas le temps est toujours couvert.

Dans l'après-midi, partie de carom
Le CAROM, ou billard népalais (pratiqué aussi en Afghanistan, en Inde et dans une grande partie de l'Asie), est un jeu qui se joue à 2 ou 4 pers. Au centre sont disposés 9 pions blancs, 9 pions noirs et 1 pion rouge également appelé "reine". La personne qui commence a les pions blancs et le but est de rentrer tous les pions de sa couleur dans les trous de la surface du jeu. Il faut pour cela les percuter à l'aide d'un palet que l'on déplace sur la zone de tir, et compte tenu de celà, il est possible de viser n'importe quel pion. Tant que le joueur rentre ses pions, il continue à jouer ... entre Serge et Alain. Fin de la pluie dans l'après-midi. En soirée, apéritif dehors, barbecue et gratin dauphinois.

romesse de jour sans pluie ; petit déjeuner à 8h pour une journée de marche pas trop fatigante, avec plus de descente que de montée. La vue dégagée nous permet de voir quelques traces de neige, tombée la veille, sur le chemin montant à la Tournette, à partir de 1500m. Petite remontée jusqu'à Montmin, par des chemins en sous-bois, puis continuons par la route jusqu'à La Côte, et à nouveau un chemin pour arriver au col de la Forclaz, à 11h.

Des voitures mais aussi des cyclistes au col. Photo devant un point de départ de parapentistes, avec vue sur le lac. On rejoint le GRP du Tour du Lac d'Annecy qui descend par le boid de Verthier ; sentier étroit mais confortable car tapissé par les feuilles des fayards qui nous font aussi une ombre très agréable. On débouche au hameau de Brossard, et avant de rejoindre les bords du lac on passe à l'exposition de troncs fossiles, ramenés de divers coins du globe. Parcourons la réserve naturelle du Bout du Lac - rien de spectaculaire en cette saison ; traversée de l'Ire pieds nus, et nous retrouvons Brigitte à la Base Nautique ; il est 13h.

Alain et Xavier se jettent dans le lac, comme des assoiffés arrivant d'une traversée de désert. Beaucoup de monde sur la pelouse, mais nous trouvons un arbre dont l'ombre est innoccupée pour un pique-nique et une longue sieste. Repartons à 16h pour Lathuile et le gîte de Pontgibaud où s'attardent toute une compagnie ayant longuement fêté un anniversaire ; Annie retrouve des copines de chorale.

épart à 9h en prenant tout de suite une ancienne voie romaine qui monte doucement en forêt. Le chemin est large, aménagé très souvent avec un soutènement en pierre du coté aval. Sur quelques pierres plates est marqué le passage de roues de chariot, par des creux pouvant s'enfoncer de quatre à cinq centimètres ; de part la position on devine si c'est la roue droite ou la gauche qui roulait car les marques apparaissent quelquefois d'un coté ou quelquefois de l'autre de cette ancienne route. On peut même évaluer à plus d'un mètre la largeur d'essieu de ces voitures. Quel peut-être le nombre de passages de roues arrivant à créer un creux de plusieurs centimètres dans une pierre ? Cogitations pour essayer d'expliquer pourquoi un creux se forme, c'est à dire comment se fait-il que sur les quelques soixante ou quatre-vingts centimètres de large où sont passés ces roues, une seule zone soit marquée ! Des explications probabilistes sont avancées sans pouvoir prétendre cependant à éclairer significativement la bonne réponse.

Cela nous amène jusqu'à un chalet, nommé la Maison Blanche ayant vue par un trou dans la forêt sur le lac ; arrêt "fruits secs". En continuant on débouche sur la petite route, bien goudronnée, venant de Duingt desservant les fermes et maisons d'alpage au pied de la partie sud de la Crête du Roc des Bœufs. On quitte assez vite cette route et on monte vers les sonailles qu'on entend depuis queles minutes. On traverse le troupeau et on arrive au col de la Frasse(1350m) à 12h15. Pique-nique au début de la descente contre un chalet d'alpage, tous assis sur un grand tronc d'arbre tombé, qui est très secourable car le sol est très humide et de plus, si on cherche l'ombre sous les arbres, il y est très bouseux ! Cependant l'assise n'est pas propice à la sieste et à 13h30 nous repartirons. Quelques grimpeurs sur de belles dalles en contrefort du Roc des Bœufs.

Arrivée en vue de Mont Derrière, Annie nous quitte et continue seule la descente alors que nous la quittons pour monter sur la gauche, non sans avoir recommandé à un randonneur de passage de veiller sur notre copine. Nous faisons un large détour vers l'est par le Crêt du Char (1468m) puis le Col de Bonnette (1304m), terrain d'alpages sonorisés par les clarines, avant de retrouver un large vallon qui nous ramène vers Mont Devant. Arrivée à 16h au gîte du Col des Bœufs (1030m). On profite de l'espace autour de la maison et des tables à l'ombre ou au soleil pour buller, croiser des mots ... Le soir un groupe de 13 randonneurs avec accompagnateur loge avec nous.

uelques nuages au réveil mais sans menaces réelles de mauvais temps. Après avoir retrouvé les clefs de la voiture recherchées dans les sacs à dos, forcément vidés pour bien regarder partout, ou sous les lits, ou dans plein d'endroit sauf le bon (dans la pochette ...) il est 8h15 et la troupe démarre. Passage à Mont Devant et Mont Derrière, avec sa peite maison-musée, puis nous remontons, par un chemin raide, la combe bien pentue qui débouche aux Chalets de Soliers (1451m), accompagnés par le sons des clarines. Une petite fontaine nous désaltère ; les vaches sont à l'étable et gare aux éclaboussures si la curiosité vous pousse à vous rapprocher quand elles éjectent leurs bouses très liquides ! Serge peut en témoigner. Jolie vue sur le Roc des Bœufs.

Descente vers Leschaux, d'abord par les alpages puis en forêt. On rejoint la route goudronnée menant à La Chapelle St-Maurice et par un petit chemin non signaléau départ qui suit un fond de vallon tout juste marqué, on économise les 2km du détour par St-Maurice et Borny. On retrouve la départementale D10 (au point d'altitude 929m) que l'on suit jusqu'au Col de Leschaux(897m - 11h) ; pas mal de cyclistes - français, anglais ... - sur cette route. On passe au village de Leschaux puis toujours en suivant le GR Tour du Lac d'Annecy qui suit une petite route goudronnée, on retrouve Brigitte au pylone de télétransmission (980m), point de rendez-vous et de pique-nique; il est 11h45, ce qui est relativement tôt pour manger, mais l'appétit est aiguisé.

A la fin du repas ( Annie est reste avec Brigitte), nous reprenons tout de suite la montée en forêt, par un chemin ombragé, de pente modérée et soutenue. Une heure après, au croisement avec la route montant au Semnoz, courte étape pour se désaltérer - tout le monde n'a pas sa pipette disponible à tout instant - avant la dernière montée, un peu moins ombragée. L'apparition des télésièges annonce que l'arrivée est proche. A 14h on est en haut, vue très étendue et vision du Mont Blanc avec un léger contre-jour. Comme le prochain bus est à 14h30 on a le temps de passer prendre un café à l'auberge.

Sans prendre le temps de profiter longuement du paysage on prend le bus pour Annecy d'abord, puis Sacconges ensuite et nous sommes au gîte un peu avant 16h.

Feuille de route

Mercredi 15 refuge du Parmelan  www.refugeparmelan.wordpress.com/      
  (refuge CAF)
Jeudi 16 à Sacconges (apportez votre sac à viande)
Vendredi 17 refuge de Pré Vérel à Montmin  www.preverel.info:
Samedi 18 à la Chavane du Plan à Plan Montmin chez Nicole alias la
  Louloute ou la Montminette (chercher sur google la Chavane du Plan)
Dimanche 19, c'est le luxe au Gîte de Pontgibaud à Lathuile.  
  wwwgitedepontgibaud.com:
Lundi 20, au gîte du Roc des Boeufs à Mont Devant (juste à coté de Mont
  derrière) à Bellecombe en Bauges (le pays des bellecombaises et des
  beaucombois). Dans tous les cas, attention à l'orthographe !
  www.lesbauges.com/cms/gite-du-roc-des-boeufs-f-177.html

Le vendredi matin, nous prenons le "promène-couillons" pour aller
d'Annecy à Menthon par le lac.

Statistiques de marche

Infos

Prix de revient : 196 €/personne

• billard népalais ou carom
• Refuge du Parmelan
• La Chavane du Plan, à Montmin (contact: nicole.coussediere@wanadoo.fr)
• Gîte de Pontgibaud à Lathuile
• Gîte du Roc des Boeufs à Mont Devant

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