Tour du Queyras

Alain, Annie, Annig, Brigitte, Jean-Marc, Jo, Pit, Roger, Serge
juillet 2007

étudié à Seynod, le 1^er avril

Arrivée à St-Véran à partir de 6h, au gîte «Les Gabelous». De jolis chalets ayant gardé le caractère ancien et montagnard ; des cadrans solaires, tous rafraîchis il y a peu d’années. Les voitures venant de Grenoble ont été retardées à cause de l'accident du car polonais à la Côte de Laffrey (rupture des freins).

Pit n’est pas au rendez-vous, victime d’une gastro-entérite contractée, à Macon, au championnat de France de sport-boule. Annig et Jean-Marc arrivent juste quand le premier plat est servi ; ils sont passés par le col de l’Izoard et, de plus, n’ont pas eu de place dans le parking le plus proche du gîte. Anniversaire de Serge, arrosé à la Clairette. Chambres grandes, bien agencées, accueil sympatique.

un agréable petit déjeuner, préparation du sac, passage aux voitures et départ sac sur le dos à 8h30; beau temps, quelques nuages. Prenons le "sentier muletier", ou sentier du canal, qui évite de marcher sur la route de N-D de Clousis, ce qui est démoralisant quand la navette passe avec son lot de randonneurs; d’abord en dessous de la route, puis une heure après au-dessus de la route. Trouvons quelques edelweiss dans l’herbe, vers 2300m d’altitude. Arrivons face à la chapelle vers 10h30 (2340m ; +300) et là commence la montée vers les cols (de St-Véran et de Chamoussière).

Du vent en montant; nous sommes au col de Chamoussière à 12h30 (2844m ; +544), très venté. Son versant nord (coté refuge Agnel, visible en contre-bas) est tellement pierreux que nous restons au col pour pique-niquer, bravant quelques rafales qui soulèvent une poussière désagréable quand elle se pose sur un sandwich. A 13h30 descente par le sentier, qui traverse des éboulis, vers le refuge Agnel où nous arrivons vers 14h15 (2580 ; -304). Il ne fait pas très chaud sur la terrasse du refuge quand le soleil se voile ou quand une rafale de vent arrive; on ne profite ni de la terrasse devant le dortoir, ni des chaises longues. On se retrouve vite sous une couverture pour avoir chaud, à faire un petit somme pour couper la longue après-midi.

Du monde, dans ce grand refuge ; couscous au repas du soir ! Annig et Jean-Marc parlent de leur voyage en Chine.

Bilan ( -304 +844)

et pluie continuels dans la nuit et un orage violent à 6h du matin. En sortant après le petit déjeuner, le temps est couvert, les nuages sont en mouvement et nous partons à 8h30, emmitouflés, pour le Col Agnel (2744m; +164). De là nous prenons la crête presque horizontale, très ventée, en direction du Pain de Sucre, jusque vers 2900m (+156); le Col Vieux est en dessous de nous. Les nuages s’accrochent encore aux flancs; qui veut braver le vent pour monter au Pain de Sucre? Seul Serge va y monter.

Les autres descendent pour rejoindre le GR au Col Vieux (2806m ; -94) ; toujours beaucoup de vent, une température basse et les têtes se protégent sous les capuches des anoraks; cependant deux filles sont encore en short : Annie et Brigitte, gambettes à l’air! Sans s’attarder au col on descend vers le lac Foréant ; petit à petit le soleil fait des apparitions de plus en plus longues et quand nous sommes près du lac, il est très éclairé et tout agité des vagues créées par le vent. Pas assez clément pour traîner, donc on continue jusqu’au lac Egorgéou (2394m; -412) où nous nous arrêtons, car le vent est devenu supportable, devant un abri de berger en pierre; là nous pouvons surveiller le chemin et la descente du dernier.

Puisque c'est midi, nous pique-niquons, surveillés par une marmotte dont nous occupons certainement le territoire ; elle ne se laisse pas approcher, mais revient après quelques minutes, dès qu’on s’éloigne. Serge nous retrouve. Comme il ne fait pas assez chaud pour une longue sieste, nous repartons vers 13h ; un peu plus bas nous pouvons enfin enlever coupe-vent et pantalons. Nous rencontrons des promeneurs de plus en plus nombreux et un troupeau de moutons. En dessous de 2000m beaucoup de fleurs et même des edelweiss; un troupeau de moutons.

Arrivée au bord du Guil entre 15h et 16; on le suit jusqu’au gîte de La Monta (1670 m; -724). Après la douche, petite lessive car le soleil et le petit vent nous assurent que tout sera sec dans 2h. Le Pit arrive de Dieulefît 18h; sa voiture est utilisée aller acheter un complément de nourriture à Abriès, ce qui est impossible sur place: il n’y a que l’église et le cimetière en plus du gîte. Découverte de Gaspard, un âne portant les sacs de trois randonneurs, dont un québecois.

Le soir un plat réunionnais, viande et riz très parfumés, est apprécié. Rencontre inatendue: Alain est assis tout près de parents d’élève de Seynod, dont le fils est un copain de Nicolas.

Bilan (-1230m +320)

beau dès le matin; la météo a vraiment changé. Départ à 8h15, bien pommadé pour les peaux venant du nord, pas encore habituées au soleil ; montée de 900m prévue, donc on marche lentement, avec pause toutes les heures environ. L’âne se fait tirer en montant et du groupe des trois randonneurs émanent des encouragements permanents: "allez Gaspard", que nous entendrons plusieurs fois, quand l’animal, bien encouragé, nous double ; ou un peu plus tard quand Gaspard intéressé par l’herbe du chemin, s’octroie une pause; cette fois, c’est nous qui doublons … plus loin il nous rejoint à nouveau.

De la crête de Gilly (2584m ; +914), pleine de fleurs, vue sur la vallée du Guil, le Viso, la Tête de Pelvas, le Bric Bouchet, le Grand Queyron, les sommets du massif du Pelvoux … A 12h30 nous sommes à la Colette de Gilly pour le pique-nique sous un ciel sans le moindre nuage. Des promeneurs arrivés à pied, ou par le télésiège. Longue sieste et trop de soleil pour Roger qui part se mettre à l’ombre en descendant vers les premiers mélèzes. Puis c’est la descente, en partant d’abord vers le nord : passage au dessus de Valpreveyre, et son grand parking plein de voitures, puis vers l’ouest, contour dans la forêt en passant au-dessus de "Le Roux". L’équipe est très étirée en longueur et les filles un peu isolées en queue; entendant de la musique en voyant ce village, elles le prennent pour Abriés, où l'on savait qu'il y avait une journée musicale, et s’étonnent de s’en éloigner … Jo, étonnée, part devant; elle est remise sur la bonne voie, à la fois par Jean-Marc qui n’est pas très loin d’elles, et par le fléchage au sol que Pit a placé, en utilisant de branches mortes.

Puis en continuation vers le sud-est, c’est la dernière et longue pente, amenant à Abriès que l'on voit d'assez haut. Arrivée au gîte "Le Villard" (1548m; -1036) entre 16h et 17h.
C’est l'ambiance musicale au village, quatre ou cinq groupes se produisent en cette fin d’après-midi; un petit orchestre est justement à la terrasse du gîte et nous prendrons l’apéritif en musique, avec une odeur provenant des cuisines non identifiée. Heureusement il "plie les instruments" avant le repas et nous aurons une nuit calme.
Ravitaillement, et renouvellement de la "garde-robe randonnée" pour Annig et Jean-Marc. Le soir excellent gratin dauphinois.

Bilan (-1O36 +914)

nouveau grand beau temps pour le départ à 8h15; un peu surprenante l'impression d’être en ville alors que les jours précédents on était tout de suite en montagne! Et puis on démarre par un chemin de croix ou un calvaire, qui monte vers une chapelle. Chemin en balcon, avec une pente modérée, pour atteindre le hameau de Malrif qui était abandonnée et où, maintenant, quelques maisons sont retapées. Le sentier est proche du fond du vallon pendant une demi-heure, puis il le quitte pour s’attaquer aux flancs pentus, sans arbre, de la montagne de Malrif; plus de cinq cents mètres de dénivelé, alors qu’il y a peu de vent et pas d’ombre: cela parait un peu pénible. Plusieurs groupes de randonneurs jalonnent le chemin et permettent ainsi de repérer l’itinéraire; des trous de marmottes mais peu de bêtes visibles car elles doivent craindre la chaleur !

Serge, Pit et Roger, premiers arrivés au Grand Lac de Malrif (2583m ; +1035), continuent, sans sac, jusqu’au Pic de Malrif (2906m ; +323). Les autres s’installent pour le pique-nique au bord du lac, comme de nombreux autres groupes. Deux personnes seulement se baignent, mais pas "de chez nous". Ambiance austère car le lac est encaissé et les bords sont relativement arides et pierreux.

Vers 14h démarrage pour la longue descente ; au début c’est le vallon du Malrif, puis on passe dans le vallon du Lombard. Vue très étendue avant que, plus bas, le GR ne soit en forêt. Plus bas encore, vers les Eygliers, en quittant la forêt, le Guil et Aiguilles sont visibles; en descendant le terrain est de plus en plus sec, présence de buissons épineux, poussière et pierres sont sur le chemin. En arrivant à Aiguilles (1470m ; -1113), une fontaine donne l’occasion à tout le monde de s’y rafraichir. Arrivée à l’Hôtel Bellevue à partir de 15h45; douche très appréciée.

Sommes hébergés dans un dortoir de 6 places, partie gîte, et une chambre de 4 dans la partie hôtel; quatre chanceux dormiront dans des draps. Ravitaillement. Apéritif autour d’une table de jardin (fête des Annes). Promenade digestive après le repas pour revoir quelques cadrans solaires; devant la mairie, rencontre avec le maire. Nocturne à la piscine du village, que nous délaissons.

Bilan (-1113 +1035) -+323 pour passage au Pic

déjeuner en self-service, départ à 8h30, soleil et pas de nuage, comme d’habitude. Le GR monte doucement au-dessus de la vallée du Guil, les villages paraissent de plus en plus bas ; Ville-Vieille d’abord, puis Château-Queyras. Cheminement par un chemin large, sans beaucoup de pente, alors que les vallons traversés sont très escarpés. Arrivée à Meyreis (1701m ; -65 +296) à 10h30 ; il commence à faire chaud, peu de vent. Continuons jusqu’à Rouet : trois jolies maisons, dont l’une est occupée par des vacanciers d’Issy les Moulineaux; un abreuvoir en bois est occupé par 4 grenouilles.

A partir de là, l'itinéraire suit une piste forestière, en s’engageant dans le vallon de Péas ; peu d’ombre, pas de vent, la colonne s’étire. Au-dessus de la bergerie de Péas, à l’ombre sous des mélèzes, un replat nous accueille pour le pique-nique ; arrêt unanimement accepté (2030m ; +329). Quelques nuages, il fait moins chaud, on repart à 13h30, pour monter sur le flanc, rive droite du vallon, rejoindre le GR (2270m; +240) venant des Fonds de Cervières, par le col de Péas. Puis c’est la descente jusqu’à Souliers, pour arriver au gîte "Le grand Rochebrune" (1840m ; -430), à partir de 15h30.

Quelques jolies maisons à Souliers, dont une avec un "tronc" dans lequel celui qui la photographie est invité à déposer son obole. Patron du gîte très accueillant; bière des Alpes, demi-pression "Leffe", sudoku, mots croisés, téléphones portables utilisables, liaison internet … tout pour donner ou recevoir des nouvelles des enfants et bien vivre. Et même une guitare pour quelques minutes de "gratte" après le repas; et aussi un petit verre d’alcool de mélèze offert par le patron; puis dans la salle commune, avant d'aller dormir Roger, par une sorte de plongeon, rattrape de justesse la guitare qu’une hollandaise fait valdinguer.

Bilan ( -495, +865)

jour; tout le monde s’est habitué à ranger rapidement ses affaires; à 8h départ! Brigitte, craignant les descentes ou montées pentues, fera l’étape avec le taxi "Sherpa". On part à l’horizontale jusqu’au lac de Roué (1847m;) ; un héron ou une aigrette sur un îlot au milieu du lac. Puis c’est la descente en forêt sur un tapis d’aiguilles de mélèzes, jusqu’à Chateau-Queyras où nous arrivons vers 9h30. Arrêt prolongé au bord de la route en prévision de la montée suivante.

On traverse le Guil (1345m; -495), pour prendre un chemin de pays, tout juste balisé d’un trait jaune, ancien, en direction du sommet Bucher. Cet étroit sentier progresse dans un flanc très pentu, car entre Château-Queyras et Ville-Vieille, la rivière est très encaissée ; on va d’abord en direction de Ville-Vieille puis on monte, par une sorte d’éperon, directement vers le sommet. Le village de Meyreis, situé sur l’autre rive, parait tout d’abord bien haut, puis, comme la pente du sentier reste soutenue, il est à notre niveau, et un quart-d’heure plus tard on commence à le dominer. Heureusemen, on est toujours à l’ombre, sur un flanc qui n’est pas éclairé par le soleil.

Plus haut on retrouve la route qui monte au pylône proche du sommet ; la pente s’adoucit, des cloches de vaches tintent, l’itinéraire est fléchée au sol, par Pit et Serge, à l'aide de bois mort: montée facile. Vers midi, arrêt pique-nique(2020m ; +575), quand on voit par terre, les sacs du Pit et de Serge, partis directement au sommet Bucher. Vers 13h on repart jusqu’au Col des Prés du Fromage (2146m ; +126), et, après avoir laissé les sacs, détour par le sommet (2254m ; +108) ; comme le temps est dégagé, tous les sommets identifiés par les tables d’orientation, sont visibles.

Puis descente vers Molines ; nous sommes au pont sur l’Aigue Blanche à 15h30 (1709; -545). La chaleur se fait sentir; peu d’ombre pendant la légère, mais longue, montée le long du torrent, jusqu’au Pont du Moulin au pied de St-Véran; dernière montée, par le GR 58, pour atteindre le village; la chaleur aidant, la fatigue est là et la journée parait longue! Arrivée aux Gabelous (2040 ; +331) à partir de 17h.

Au repas du soir excellent crumble aux fruits ; une bouteille de Clairette, merci Brigitte, pour fêter la fin de ce tour et anticiper d’un jour l’anniversaire de Jo.

Bilan (-1040 +1240)

Feuille de route   ( merci Alain )

Dimanche 22 juillet
à Saint Véran en fin d'après-midi au gîte « Les Gabelous ». Parking à la sortie du village
Lundi 23
normal (5h30): Saint Véran, la chapelle de Clausis, col de Chamousière, refuge Agnel.
-60m, 1km ; +400m, 4,5km ; +330m, 4km ; -300m, 2,5km
Mise en jambes sympa, mais pour les « fadas »:
    Détour par le pic de Caramantran (+ et - 150m)
    Aller retour au col Agnel (+ , -120m).
    Mais aussi, à partir de la chapelle: Col Blanchet +500m, Gran Pian di Vasserci -700m,
    le col Agnel +540m, refuge Agnel -170m et, au total, 4,5km de plus.
Mardi 24
normal: refuge Agnel, col Vieux, +130m, 1,5km ; première variante par le col Agnel et le Pain de sucre +630m, -200m, 3km. Se laisser couler jusqu'au refuge La Monta (2 lacs sur le parcours) 1150m, 9 km.
Deuxième variante: Col Agnel, Grange del Rio, Passo della Losetra, col Valante, belvédère du Viso, refuge La Monta.
+170m, -650m, +772m, -150m +90m, -1150m
(plusieurs km le long de la route du belvédère et compter 11km de plus)
parcours normal: 4 h; 1ère variante: 7h ; 2ème: 9 à 10h
Mercredi 25
La Monta, Crête de Peyra, Crête de Gilly, Colette de Gilly, se laisser couler sur Abriès (surprise petite remontée finale, +100m).
+1000m, -1000m, 6h 30
Variante : 5km en stop par la route ou télésiège à la descente de la Collette de Gilly pour gagner 480m (s'il est ouvert !).
Jeudi 26
le Villard, Lac du grand Laus, +1000m, 3h 30, Crête du Serre de l'aigle, descente sur Aiguilles, au Gîte (-1150m).
Variante : pendant qu'on saucissonne et qu'on se baigne, les « fadas » feront l'aller et retour au Pic de Malrif (+350m et – 350m).
Parcours normal: +1000m, -1150m , 7h 30
Vendredi 27
suivre GR 58A, Les Meyries, Rouet, Eyssartou, Le Purgatoire (c'est sur la route du paradis pour ceux qui ont évité l'enfer). Dernier Km sur petite route. +330m, 2,5 km puis en balcon
Parcours normal: 5H30, 5,5 km, -150m, +170m.
Variante, à partir des Meyries suivre le GR 58A, rajouter +450m – 450m et 2h à 2h30.
Samedi 28
Lac de Roue,2 km +20m, on rejoint le GR5, descente sur Château Queyras (1365; -515m), bois de Gambarel, Clot de Charmanière, Col des prés du Fromage (+800m) avec détour possible par le sommet Bucher (ajouter +100m et -100m). Chapelle St Simon, Lac des Clots(mare), Herbe vieille, Chapelle Ste Agath à la Chalp (+100m, -500m), Oratoire de la Ste Vierge +130m et enfin, 1km de route au pied des téléskis.
Grâce à toutes les dévotions de la journée, arrivée aux Gabelous et bain dans la piscine à bulles. N'oubliez pas maillots et serviette dans la voiture.
Nuit aux Gabelous.

DÉNIVELÉS journaliers

jour	négatif	positif
1	304	844
2	1230	320
3	1036	914
4	1113	1035
5	495	865
6	1040	1240
cumul	5218	5218

Sur fond de carte routière

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