dimanche 25 juillet |
au gîte Le Refuge, à St Lary, pour nous six: les Blancher, les Rémondeau et les Marquet.
Travail essentiel à accomplir ce matin avant le départ: acheter les
vivres de courses pour les pique-niques de quatre jours. Petit
problème: le gîte est fermé cet après-midi; l'hôtesse nous en donne le
code d'accès, mais pour le communiquer à Rojé et Jo, il faudrait que
quelqu'un reste. Brigitte se propose et se fait dire qu'ils sont grands
et n'ont pas besoin d'être maternés! Ils resteront donc avec leurs
affaires de mariage dans le coffre. De toute façon le petit placard mis
à notre disposition est déjà bien plein.
petit mot posé sur la table devant le gîte, coincé par une pierre, les informe de … rien. En ville ça grouille de touristes et Serge s'impatiente vite … Départ autour de midi, avec manip de voitures au parking de Piau-Angaly où Serge laisse sa voiture, en prévision du retour. Nous allons pique-niquer au parking de l'Oule. Pas encore de Pit à l'horizon … le portable ne passe pas. Il arrive, bien avant l'heure, comme d'habitude, et après les pia-pia des retrouvailles, il se propose pour attendre, avec des mots fléchés, Rojé et Jo.
La montée au refuge de l'Oule est courte; petite mise en jambes pour le lendemain. Rojé et Jo arrivent vers 19h; ils ont trouvé une clef sur le mot de Brigitte et n'ont donc rien compris … Une porte ouverte à l'arrière du gîte a permis d'essayer les serrures de toutes les chambres, jusqu'à trouver une chambre qui a pu s'ouvrir; ils y ont laissé leurs affaires, ont refermé la porte à clé et l'ont emportée. Aïe, aïe, aïe … ça promet des ennuis au retour. Qui a laissé la clef sur le mot? Personne au téléphone; Rojé laisse un message et on verra demain.
Refuge très sympa. Repas soigné et excellent dessert.
lundi 26 juillet |
ma fête, "Je fais ce qu'il me plait-ait, ce qu'il me plait-ait" … pareil pour Annig … Serge a trouvé ses Anne pour le portage! Brigitte affirme qu epour cette fête, on se doit d'offrir le vin ce soir au refuge … elle ne perd pas le nord, et comme d'hab, ses désirs sont des ordres!! Femme de chef, ça se respecte!
Montée assez soutenue au dessus du lac de l'Oule, puis des lacs de Bastan. Jo s'aperçoit qu'elle a oublié au refuge son foulard-casquette en tissu provençal … Catastrophe!
Un âne et une cochonne nous souhaitent la bienvenue au passage du refuge de Bastan. Halte au col du Bastanet; nous attendons pour manger que Serge, Pit et Rojé reviennent de l'ascension du Pic de Bastan. Ils ont eu une vue magnifique, et ont repéré le sentier pour demain.
Descente et arrivée au refuge de Campana de Cloutou, très rustique … La montée au dortoir se fait par des trous dans un mur en bois; les WC sont un peu loin à l'extérieur dans la nature; Pit s'inquiète pour ses nombreuses sorties nocturnes! Une seule douche extérieure, derrière un paravent, abrite de façon très relative l'intimité … On se sert au lavoir, d'un tuyau pour faire une toilette sommaire. Les hommes passent des heures à chercher sur la carte le meilleur itinéraire; boussoles, GPS, altimètres sont de sortie … Si on se perd, c'est qu'on le fait exprès!!
Il y a du monde au repas: un stage de pêche de 5 jeunes plus l'accompagnateur, sous tente, deux allemands qui vont dormir sous un marabout à coté du refuge, un groupe de treize personnes et nous. Repas copieux avec toujours la soupe typique des Pyrénées: la garbure, soupe épaisse, de légumes variés avec lesquels cuisent des manchons de confit d'oie.
La nuit s'annonce fraîche; elle sera agitée par les va-et-vient.
mardi 27 juillet |
beau temps; départ matinal à 7h30, car il va falloir trouver le passage destiné à raccourcir l'itinéraire initialement prévu. Nos hommes sont forts, ils finissent par tomber d'accord après que Pit, troublé par une cabane absente de la carte, trouve qu'il y a trop de lacs … Ouf! nous ne sommes pas perdus et du coup les hommes nous octroient généreusement une pause baignade au lac du Gourguet. Site enchanteur qui incite non seulement Brigitte, mais d'autres à aller dans cette eau pure, à condition de ne pas soulever la vase. Serge est le premier à l'eau … Brigitte, Jo et moi, à poil, y allons courageusement. Qu'est-ce qui pousse Jo à aller dans cette eau froide? Elle a oublié ses petites culottes et soutien-gorges … lessive, toilette bien revigorante …
La suite de la marche nous amène au dessus des lacs d'Aumar et d'Aubert. Il n'y a plus que la descente sur le refuge-hôtel de l'Orédon, que l'on aperçoit au loin … mais ô surprise désagréable, une remontée de cent mètres environ nous attend, et nous avons l'impression de nous éloigner sans cesse de l'objectif. Ces dames sont de mauvaise humeur, et les hommes qui attendent au Col de l'Estoudou vont entendre parler du pays!
Descente un peu raidos mais arrivée dans un refuge de luxe, avec bonnes
douches …
Et le soir du sur mesure: en plus de la traditionnelle garbure, des
cuisses de confit de canard!
mercredi 28 juillet |
qui s'annonce beaucoup plus cool à priori car les hommes ont trouvé de quoi raccourcir le trajet envisagé, en renonçant à passer par la brèche de Chaussenque. La première partie de la matinée est magnifique le long des lacs des Laquetes et d'Aubert: lumière superbe, eau transparente, calme absolu, marche aisée.
Puis nous montons à l'Hourquette d'Aubert. Pour gagner ensuite l'Hourquette de Mounicot il faut traverser un éboulis d'énormes rochers. Brigitte rechigne, prétend qu'elle en aura pour des heures, suggère au Pit de descendre un peu plus pour prendre un sentier plus facile. Il fait remarquer que cela fait descendre jusqu'au lac Estagnol. Mais ce sera toujours plus vite fait rétorque Brigitte. Et Pit de nous escorter avec son habituel dévouement … La dernière montée est raide, il se fait tard, on a faim; nous atteignons la hourquette bien fatigués, où nous trouvons Serge, Rojé et Alain, arrivés depuis un sacré moment …
Après le pique-nique, descente sur le refuge de la Glère. Au passage d'un lac possibilité de bain; il n'y a que Brigitte qui en a envie; Annig, Jo et moi nous contentons d'un bain de pied rafraîchissant. L'eau est froide, peu profonde et la vase désagréable; les sandales de Brigitte font ventouses; elle en perd même une sous l'eau. Jean-Pierre, sur un rocher, fait les commentaires, donnent des conseils, ironise sur sa grâce à entrer et sortir de l'eau! La halte est courte car Serge, qui comme d'habitude caracole devant, n'a pas vu notre arrêt.
Dernière montée raide pour arriver au refuge, suant, aspirant à un bonne douche et là, c'est la galère! Dans ce grand bâtiment où l'on ne peut qu'imaginer le confort, deux WC en tout et pour tout, et un seul lavabo, pour environ soixante dix personnes. La douche est réservée aux personnes tournant avec le tour-operateur la Balaguère… On se rattrape avec une boisson bien fraîche offerte par Brigitte.
Ce soir pas de soupe, mais du melon en hors-d'œuvre, et pâtes à la bolognaise. Le ciel paraît toujours clément; de l'orage est annoncé pour le lendemain matin et en fait, c'est à 3h du matin qu'il éclate… Ce n'est pas désagréable d'être au chaud et d'entendre la pluie tomber
jeudi 29 juillet |
longue descente de 1600m de dénivelé nous attend pour aller à Luz St-Sauveur. Inquiétudes de Brigitte: elle a lu sur une revue qu'il y a un passage pour randonneurs expérimentés, et d'Annie craignant pour les genoux … La journée s'annonce maussade; un vent froid nous a fait mettre le goretex mais très vite des culottes de gendarmes font des trouées dans le ciel.
La première partie de la descente s'avère finalement cool, aucun problème; nous passons près d'une mine désaffectée et serpentons à travers un chemin assez rocailleux, bordé de framboisiers (aux fruits pas mûrs, hélas!), d'orties, et de chardons bleus magnifiques toujours accompagnés de petits œillets roses très découpés et embaumant. Haltes à une cabane. Le brouillard monte et finalement c'est une petite pluie qui nous incite à mettre la cape pour terminer notre descente sur un chemin très étroit bordé d'herbes très mouillées.
Arrivée à 14h au gîte "LePiolet". Accueil sympa de la patronne; nous nous attablons, avant toute chose, car nous avons faim! Installation dans un dortoir possédant wc+douche+lavabo. Nous sommes même invités à utiliser les sanitaires de l'autre chambre du palier pour avoir plus d'aise: le luxe! Mais avant la douche, un bon café en ville pour se réveiller …
Chacun ensuite vaque à ses occupations: coups de fil à donner, achats de vivres de course pour les trois derniers pique-nique, achats de cadeaux pour Jo (26 ans le lendemain!), de shorts pour Serge et Annie. Rojé, quant à lui s'escrime à recoudre les bretelles de son sac à dos qui lui donnent du souci depuis la veille.
Brigitte suggère d'aller manger une glace en ville après le dîner. Serge nous quitte avant 21h pour aller chez le photographe récupérer les photos mises sur un cdrom et … on ne le voit pas revenir. Il nous rejoindra plus tard au glacier. Autour des glaces offertes par Rojé, premier "joyeux anniversaire" pour Jo, qui reçoit: un crayon pour les mots fléchés, surmonté d'un isard - faute d'en voir en vrai! - un mouton taille-crayon et un tee-shirt qui sèche vite, mais il s'avère trop petit. Intersport sera-t-il ouvert avant notre départ demain ?
Car demain, les hommes doivent partir de bonne heure et avaler 1300m de dénivelé pour monter au gîte du Saugué, pendant que nous prendrons le bus qui doit nous déposer en route, pour finir par une montée de 300 à 400m de dénivelé, permettant d'atteindre ce gîte.
vendredi 30 juillet |
"joyeux anniversaire" au réveil, entre haut et bas, pour Jo. Au revoir, bon courage aux hommes. Nous partons, entre nénettes, pour prendre le car à 9h, et bonne surprise: Intersport ouvre à 8h30; nous pouvons changer la taille du tee-shirt offert à Jo. Le chauffeur de car est charmant, veut bien nous arrêter où nous voulons, ralentit pour nous montrer les vues intéressantes (Pont Napoléon Brèche de Roland) et laisser passer les voitures derrière lui. Malheureusement nous descendons un peu trop bas et devons suivre la route pour rejoindre notre point de départ à pied, à Bareilles.
Le chemin est raide et dénivelle vite. Nous retrouvons le GR10 et Brigitte suggère, avant de poursuivre notre route, de monter sur un promontoire d'où nous pourrons voir tout le cirque de Gavarnie … Notre montée est récompensée par la découverte d'iris sauvages autour de nous, le panorama grandiose avec le cirque en face de nous, et les vols de gypaètes dans les rochers derrière nous. Nous prenons un grand plaisir à trainer là, en discutant, au soleil, pas pressées par le hommes (pour lesquels nous avons une pensée, car ils doivent en baver!); nous décidons même de pique-niquer avant de repartir.
La montée vers les Granges de Saugué n'est pas terrible, mais il fait chaud … Ce plateau se révèle superbe avec les champs dont le foin vient d'être récolté, des troupeaux qui paissent, et lorsqu'on se retourne, encore et toujours le Cirque. Mais toujours pas de gîte; d'après la carte nous devrions y être. A chaque fois que nous demandons à un agriculteur ou à un touriste, on nous répond: "c'est derrière". Finalement nous arrivons: c'est une vieille maison au toit de chaume qui a du charme, aménagée avec goût.
Café, eau fraîche, nous sommes attablées sous un parasol guettant l'arrivée des hommes. A 16h30 les voilà, Rojé un bouquet de fleurs des champs pour Jo, bien fatigués et assoiffés. Jean-Marc boit, à lui seul deux carafes d'eau fraîche. Douche et comme d'habitude point sur la carte pour le lendemain.
Rojé a prévu un apéritif pour l'anniversaire de Jo. Nous trinquons sans Brigitte et Annig qui tardent, et qu'il faut finalement aller chercher, en contemplation devant le coucher de soleil. Cadeau pour Jo de la part de Rojé: bandeau-casquette, qui peut se mettre de plusieurs façons. Jo soufflera une bougie à la fin du repas!
Nuit agitée par l'arrivée à 23h d'un groupe de Bordelais qui se croient seuls au monde …
samedi 30 juillet |
Nous devons descendre sur Bareilles, avant la remontée de l'autre coté de la vallée. Les hommes veulent prendre un sentier, plus court que le GR, indiqué en pointillé sur la carte. Mais il se perd dans les barres rocheuses et il nous faut remonter pour rejoindre la voie normale. Un agriculteur confirme au Pit que c'est l'ancien sentier qui n'est plus entretenu. Pas très bon pour le moral … une demi-heure de perdue.
Montée vers le lac des Gloriettes sans difficulté, avec de belles vues sur le plateau que nous avons quitté. Mais est-ce la coupure de hier? je me sens des jambes de plomb et trouve que le sac pèse lourd sur les épaules … Apparemment je ne suis pas la seule! Tout au long de notre chemin, nous rencontrons des bergeries, rénovées plus ou moins bien; c'est, à chaque fois, une occasion de commentaires. Décision d'aller jusqu'au lac des Gloriettes pour manger. Plutôt que le bord du lac, c'est le choix de rester en bordure d'une grange qui l'emporte, au bénéfice d'un peu d'ombre pour ceux qui ne supportent pas le soleil. Il est vrai qu'il tape dur … Et nous allons le sentir passer dans la montée sur la montage de Pouey Boucou après le parking du barrage; en passant nous laissons nos poubelles de pique-nique à une automobiliste que Jo a hélée, et qui accepte de les descendre dans la vallée.
Brigitte vomit son repas. Insolation ? Elle pense plutôt que sa tranche de jambon a tourné. Heureusement nous rencontrons toujours des ruisseaux, voire des torrents, dans ces vertes Pyrénées, qui permettent de se rafraîchir et de mouiller les couvre-chefs! Au bord du sentier un cadavre de vache attire des vautours et nous pouvons contempler un moment leur vol impressionnant.
Nous découvrons enfin notre refuge, Le Maillet, au pied du cirque de
Troumouse, qui se dresse majestueux face à nous. La montagne paraît se
refermer autour de nous et nous nous demandons, un peu inquiètes, par
où nous passerons le lendemain!
Dernière descente au milieu d'un pré où paissent ensemble vaches et
brebis. Ces dernières se tiennent en petits groupes de trois ou quatre,
chacune cherchant à se mettre à l'ombre de l'autre …
Accueil chaleureux par Dimitri, personnage d'origine grecque, passé par
Paris. Il nous certifie qu'il y a des isards dans le cirque mais qu'ils
ne se montrent que … s'ils le veulent bien.
Ce soir nous aurons la chance d'en voir aux jumelles! Brigitte entreprend un groupe de Catalans qui doivent dormir dans le même dortoir que nous. L'un d'eux la rassure: ils ne feront pas de bruit … ce qui s'est vérifié.
dimanche 1 août |
à 7h30: la météo annonce des orages pour l'après-midi et avec la manip de voitures, la journée risque d'être longue. Dimitri avait indiqué aux hommes un chemin qui lui paraissait le meilleur pour retourner à Piau-Angaly; mais après étude, ces derniers ont décidé de s'en tenir à l'itinéraire prévu par Serge.
Nous commençons par descendre 300m environ jusqu'à la chapelle de Héas. Là un panneau indique 3h45 pour la hourquette de Héas. Le sentier dénivelle vite et monte régulièrement. Belle vue sur le Vignemale. Après deux arrêts et une dernière montée, un peu laborieuse au milieu des ardoises, nous atteignons la Hourquette, col très étroit déjà occupé par un jeune couple du Pas de Calais.
Nous décidons de commencer à descendre avant la pause de midi. Brigitte appréhende la descente et se fait escorter, avec Annig, par Pit; bien que Serge ait dit qu'on pouvait même tricoter sur le chemin! … et moi qui n'en mène pas très large non plus, je mets les pieds dans les pas d'Alain, pendant que Rojé, devant, trace des marches quand le sentier est glissant … Plus bas le sentier devient plus agréable et passe au milieu des prés. Nous ne nous attardons pas au pique-nique car les nuages s'amoncellent et le ciel devient noir. Il est entendu que tous les conducteurs descendront plus vite, suivis de Jo, la plus rapide d'entre nous; elle gardera les sacs, s'ils ne peuvent pas tous rentrer dans la voiture de Serge.
Au premier coup de tonnerre Jo démarre en trombe, Annig et moi continuons d'avancer en surveillant la progression de Brigitte, sans l'attendre vraiment pour qu'elle ne ralentisse pas. Le ciel menace de nous tomber sur la tête … Pourrons-nous nous abriter au parking? Annig a le moral cassé en réalisant qu'il faut remonter pour y accéder; Brigitte et moi l'encourageons pour la beauté du geste.
Nous retrouvons Jo, partie faire du charme à un monsieur pour avoir de l'eau! Sauf des appartements de location, il n'y a rien dans cette partie de station, un peu lugubre avec ses remontées mécaniques fermées … c'est sans doute plus gai sous la neige! Mais la chance est avec nous; il ne pleut pas et Serge arrive après une petit demi-heure d'attente. Aux alentours de 16h30 nous sommes tous au gîte de St-Lary.
Les hommes arrivent de courses: pour Serge une serviette de randonnée et
un tee-shirt avec dessin d'isard pour le remercier de l'organisation de
cette belle randonnée.
Le cuisinier du gîte arrive plus tard et exprime son mécontentement pour
avoir trouvé un camembert dans les affaires de Rojé, dans une chambre
sans aération !! Ce gîte est plutôt folklo et laisse à désirer sur le
plan entretien et propreté.
Pour l'apéritif, quasiment plus de pastis, pas de bouteille de vin blanc (en fait une moitié seulement) … et nous prenons la dernière bouteille de cidre. Cela n'empêche pas le repas d'être plutôt gai, à coté d'un groupe de jeunes bien partis pour avaler plus d'un verre. Le cuisinier met de la musique espagnole et Brigitte se déchaîne … en même temps que l'orage qui arrive enfin sur St-Lary. Nous avons eu beaucoup de chance avec le temps, pour cette randonnée.
Alain, Annie, Brigitte et Serge sont arrivés samedi de la Côsta Brava. Annig et Jean-Marc arrivent de Tours. Pit vient de Dieulefît dimanche matin. Jo et Roger quittent Sylvanès (Averyron) dimanche matin pour rejoindre St-Lary à 4h.
dimanche 25 juillet | Petit mise en jambe | Ref.de l'Oule (1819m) |
du parking de l'Artigusse (1593m), une dizaine de km après St-Lary par la D.929, pour le refuge de l'Oule (1819m). Pit a attendu les derniers arrivés, Jo et Roger. Première vision des vallées pyrénéennes: profondes, en V très prononcé. Depuis la terrasse, vue sur le lac artificiel.
Soirée sympathique; une vingtaine de personnes dans le refuge.
montée:226, descente:0
lundi 26 juillet | Les premiers lacs | Ref. Campana de Cloutou (2225m) |
tardif (7h), petit déjeuner et départ à 8h15 en empruntant les pistes de ski; puis un sentier, au dessus du lac de l'Oule, nous éloigne de ces marques de tourisme. Passage le long des lacs de Bastan (2200m), court arrêt au refuge de Bastan "gardé" par un cochon et un âne. Les arbres disparaissent petit à petit et on rejoint le col du Bastanet (2507m; +688); plusieurs groupes de marcheurs s'y reposent.
Petit aller-retour au Pic de Bastan (2715m): y-aurait-il du genépi ? ¿ non. Pique-nique et farniente car le soleil est là, la fin de l'étape est proche. Descente vers le refuge de Campana en longeant plusieurs petits lacs, aux sons des lointaines sonnailles des petits troupeaux de moutons.
Arrivée au petit refuge de Campana de Cloutou (2225m; -282) vers 15h30; il est situé dans une zone d'alpages mélés de pierres, bien ouverte; toujours des petits lacs dans le voisinage. Douche extérieure que nous n'utilisons pas. Les nuages s'accumulent, comme souvent en fin de journée, mais espoir de beau temps pour le lendemain. Les renseignements du gardien nous permettent de trouver un itinéraire plus court que celui prévu, pour le lendemain; en effet des sentiers non tracés sur la carte existent sur le terrain.
Accueil et repas sympathiques dans la grande salle située de plein pied; l'échelle pour atteindre le dortoir au dessus de la salle est vraiment particulière!
montée:688, descente:282
mardi 27 juillet | Encore beaucoup de lacs | Ref.Hotel de l'Orédon (1874m) |
6h30, beau temps; départ 7h40, en remontant le sentier parcouru la veille, jusqu'au lac de la Hourquette (2400m), puis direction plein est vers la Hourquette de Caderolles (2495m; +270). Descente vers l'ouest en direction du lac de Bastan, mais avant d'y être on oblique vers le sud-ouest pour rejoindre les lacs cotés 2203m où se trouve une petit maison en pierres, non mentionnée sur la carte. De là on descend encore, plein sud, et vers 2130m (-365) on traverse vers l'ouest pour rejoindre le sentier qui monte au lac du Gourguet (2218m). Arrêt pour baignade de Serge et des dames, sauf Annig.
On continue vers l'ouest par un sentier parsemé de cairns pour passer au col coté 2465m (+235), au sud du Pic du Gourguet où paissent quelques vaches. Descente vers le lac Supérieur, arrêt pique-nique dans l'herbe et les rhododendrons, sous un pin.
Toujours sur sentier on rejoint le col d'Aumar (2381m); jolie vue sur Néouvielle; puis on descend presque jusqu'au lac d'Aumar (2250m; -131), pour retrouver le GR10 fréquenté par de nombreux marcheurs. On le suit jusqu'au col d'Estoudou (2260m; -100 +100); dans cette portion en légère montée il fait chaud, malgré les pins. Enfin descente abrupte jusqu'au refuge-hôtel de l'Orédon, accessible par une route, où douche et boisson fraîche sont appréciées.
Changement d'itinéraire pour le lendemain. Le soir garbure, confit de canard et tarte aux poires.
montée:653, descente:1004
mercredi 28 juillet | Impression de haute montagne | Ref. de la Glère (2184m) |
temps; départ à 8h10 pour 20mn de marche sur la route, puis sentier très agréable vers le lac d'Aubert: une montée régulière en passant au bord des Laquettes, deux jolies petits lacs en forêt, à l'ombre. Du lac Aubert, montée, avec vue sur les nombreux névés du Néouvielle, à la Hourquette d'Aubert (2498m;+624) où nous arrivons à 11h.
On redescend sur l'autre versant jusqu'à l'altitude 2310m (-188) pour limiter la traversée d'un éboulis, et on retrouve un sentier qui nous amène à la Hourquette de Mounicot (2547m; +237). Pas de vent à ce col, ciel toujours bleu, refuge visible vers le bas; c'est l'heure du pique-nique.
Il y a un sentier pour descendre; au loin le lac de la Mourelle. Il fait chaud; petit arrêt baignade au lac de Mounicot; puis descente jusqu'au lac de la Glère (2103m; -444) et courte remontée pour rejoindre le refuge (2150m; +47).
Grande batisse, mais peu de point d'eau; pas de douche; du monde sur la
terrasse; belle vue sur la face nord-ouest du Pic de Néouvielle.
Repas: melon, spaghetti bolognaise, flanc.
montée:908, descente:632
jeudi 29 juillet | Descente, du soleil vers le brouillard | Gîte Le Piolet (Luz, 720m) |
dans la nuit; temps encore couvert ce matin à 6h30, mais météo encourageante. Départ au sud pour basculer dans le vallon du Bolou; on suit le sentier du refuge Packe, jusqu'à l'altitude 2210m (+60), jonction avec le sentier descendant le vallon jusqu'à Betpouey. On le prend; le temps est ensoleillé, mais une couche nuageuse est bien installée plus bas dans la vallée. Nous voyons la fenêtre d'évacuation d'une galerie de captage des eaux dirigées vers le lac Cap de Long. Le sentier, absent sur la carte, est bien marqué sur le terrain; on traverse des framboisiers, pas encore murs. En descendant, on entre dans le brouillard. Petit arrêt à la cabane de Sardiche (1712m; -498).
Un peu plus bas jonction avec le GR10 (1460m; -252) qui est en balcon, pratiquement horizontal pendant plus d'une heure, jusqu'au point 1322m (+60,-198). Le temps est toujours couvert; on entrevoit les villages de la vallée entre Barèges et Luz.
Comme nous avons peur de la pluie nous continuons par la descente abrupte sur Luz; arrivée au gîte du Piolet, pratiquement sur le GR (720m; -602) vers 14h. Bon accueil; grande faim! pique-nique, café et douche; errance dans Luz l'après-midi.
Au repas du soir: crudités, agneau, coucous, salade de fruit et madeleine.
montée:120, descente:1550
vendredi 30 juillet | En moyenne montagne, une partie en forêt | Granges de Saugué (1610m) |
groupes aujourd'hui.
→ Pour l'un, départ 7h30 alors que le temps se dégage petit à
petit, par le GR10 jusqu'au pont Napoléon, puis l'établissement thermal de
St-Sauveur. On quitte la route pour le sentier, en forêt, qui monte à la Croix
de Sia (1022m; +302); de là descente au Pont de Sia (831m; -191) et route que
l'on suit sur 3km (931m; +100) pour rejoindre le sentier, bordé de buis au
départ, qui remonte vers l'ouest le vallon des Granges de Bué. Aux Granges
pour le pique-nique, très gênés par de nombreuses mouches (1550m +619).
On continue à monter dans les arbres, vers l'est à partir des Granges, pour passer la Crête de Pouey Boucou (1826m; +276); il fait chaud. A partir de là, longue descente, d'abord sud-est puis sud-ouest, en balcon au-dessus du gave de Gavarnie, jusqu'à traverser le Gave d'Aspé (1580m; -246). Des vaches dans le paysage et au loin, panorama du Cirque de Gavarnie, avec la Brèche de Roland bien visible.
Petite montée pour arriver au gîte des Granges de Saugué (1610m; +30); en s'approchant du gîte, la Brèche de Roland s'estompe. Il est 16h30 ¿ l'étape a été longue.
→ Pour l'autre, remontée de la vallée du Gave de Gavarnie en car, de Luz à Gèdre, et Bareilles; puis sentier rive gauche pour rejoindre les Granges de Saugué.
Très jolie vue, irremplaçable si on ignore pylônes et lignes EDF, sur Gavarnie, les Granges de Coumély et la rive droite du gave.
Apéritif pour l'anniversaire de Jo.
montée:1327, descente:437
samedi 30 juillet | Toute la journée en balcon | Gîte du Maillet (1830m) |
temps, départ 7h30.
Descente à Bareilles sur le Gave de Gavarnie, au sud des Granges, par un
sentier bien marqué sur la carte, qui, bien vite disparaît sur le terrain
¿plutôt que chercher le passage entre des falaises calcaires, nous remontons,
reprenons le GR10, le quittons à l'altitude 1400m, et rejoignons Bareilles
(1290; -320).
On traverse le gave, on remonte 250m sur la route de Gavarnie, puis on prend le
chemin (route empierrée) qui monte en lacets, direction nord-ouest jusqu'au
point 1656m, pour devenir un sentier ascendant, direction nord-nord-ouest
jusqu'aux Granges de Coumely (1764m; +474).
De beaux iris en chemin, d'un bleu très lumineux. Vue sur les Granges de
Saugué d'où nous sommes partis et dernière vision de la Brèche de Roland.
Changement d'orientation: descente vers le sud-est sur le lac des Gloriettes (1670m -94). Pique-nique, à l'ombre, bien appréciée, d'une maison.
Traversée de la muraille maîtresse et remontée dans l'après-midi chaude, direction est, jusqu'au Turon de Pouey-Boucou (2017m +347). Vision de vautours très nombreux autour d'une carcasse de vache qu'ils dépècent consciencieusement. Par un trajet en balcon au dessus du Gave de Héas, nous descendons vers l'est-sud-est d'abord, puis sud ensuite jusqu'au Maillet (1830m; -187); il est 16h30.
Des voitures, des caravanes, des brebis et des vaches. Douche, belle terrasse, sièges accueillants, boissons désaltérantes, vue splendide sur le cirque de Troumouse.
Au repas: garbure, sauté de dinde et pommes de terre, flanc aux myrtilles. En fin de journée, isards très loin sur les crêtes.
montée:821, descente:601
dimanche 1 août | Longue montée, longue descente | Piau-Engaly (1878m) |
pluie dans la nuit; beau temps pour le départ à 7h30 pour descendre, direction nord, à la Chapelle de Héas en évitant la route (1500; -330). A 8h30 on attaque la longue montée jusqu'à la Hourquette de Héas par un sentier de pente régulière; en passant arrêt à la Cabane de l'Aguila (1910m) et à la Cabane des Aguilous (2291m). Deux randonneurs se reposent à la Hourquette (2608m; +1108).
Descente pour trouver une zone d'herbe vers 2370m (-238) pour pique-niquer; des
vaches paissent ou piétinent dans un petit lac minuscule, juste en dessous de
nous.
Les nuages s'assombrissent et nous poussent à repartir; passage au bas
du télésiège de Mouscadès (1830; -540); petite remontée jusqu'au parking de
Piau-Angaly (1878m; +48) où, parmi beaucoup d'autres, la voiture de Serge nous
attend. C'est la fin de ces 7 jours bien remplis.
montée:1156, descente:1108
CUMUL, montée:5881, descente:5822
Départ du parking de la D.929 direction lac d'Orédon, altitude 1593, pour le refuge de l'Oule 1819m t. 05 6298 4862. dénivelé: montée 226m 2 km,5 ,40 mn 1er jour, lundi 26 juillet Refuge de Campana de Cloutou 2225m (05 6291 8747) Lac de l'Oule 1819, Lac de Bastan 2200 ( refuge), Col de Bastanet 2507, (variante pic du Bastan 2715), refuge de Cloutou 2225 m dénivelé +580 -485 (ou +896 -693) 2ième jour, mardi 27 juillet Refuge hotel d'Oredon 1874 m (05 6233 2083) Le Tuhou de Cloutou, Hourquette de Caderrolles 2495 m, Lac de Gourguet 2218, Col de Barèges 2469 (à vérifier si possible). Lac de la Gran (cabane) 2150, Col de la Madamète (gr 10) 2509 (pic 2657) Lac d'Aubert 2154 et lac d'Aumont 2195 par gr 10, Col d'Estandou 2260, refuge d'Orédon 1874 dénivelé +1075 -1445 Ou des lacs d'Aubert et d'Aumon, lac de Cap de Long 2160, lac d'Orédon 1850, refuge d'Orédon dénivelé +1025 -1395 m 3ième jour, mercredi 28 juillet Refuge de la Glère 2103 m (06 800 125 64; 05 6292 6947) Hotel auberge du Lieuz Par l'hourquette d'Aubert 2498, lac des Coubous Sentier non balisé jusqu'au téléski de Castillon 1 et 2, la Laquette, toujours à gauche traversée, du téléski du même nom en direction des Cabanes de Camou, puis rejoindre le sentier du refuge de la Glère dénivelé +1250 -960 ou par la Brèche Chaussenque 2798; lac de la Maurelle 2297; lac de Mail 2350; Refuge de la Glére 2103 m dénivelé +960 -695 4ième jour, jeudi 29 juillet Luz st Sauveur 750 m (gîte Le Piolet, t.05 6292 8585) Direction Barèges (voir sur place, pour descente au mieux ) dénivelé +0 -1355 m ou Col de Rabiet 2509 m, col de Pierrefitte 2466m, Luz st Sauveur 750 m dénivelé +325 m -1760 m 5ième jour, vendredi 30 juillet Gîte Aux granges de Sauguè 1610 m (05 6292 4873) Par gr 10 dénivelé +1130 -270 6ième jour, samedi 31 juillet Le Maillet 1830 ( tel 05 6292 4897) Bareille 1290, point 1700 m, lac des Gloriettes 1670, Turon de Pouey Boucou 2017 m, Le Maillet 1830 m dénivelé +821 -601 7ième jour, dimanche 1er août Piau Angaly 1878 m Le Maillet 1830 m, Chapelle Héas 1500 m, Cabane de l'Aguila 1910 m, Hourquette de Héas 2608 m, Piau Angaly 1878 m dénivelé +1110 m -1060 m
jour | négatif | positif |
---|---|---|
1 | 226 | 0 |
2 | 688 | 282 |
3 | 653 | 1004 |
4 | 908 | 632 |
5 | 120 | 1550 |
6 | 1327 | 437 |
7 | 821 | 601 |
6 | 1156 | 1108 |
cumul | 5881 | 5822 |
randonnées autour de Barèges: http://perso.wanadoo.fr/bernard.bohn/html/Bareges.htm lacs Aubert et Aumar: http://perso.wanadoo.fr/bernard.bohn/html_montagne/lac_aumar_aubert.htm info pyrénées: www.pyrenees-pireneus.com/index.html refuges, avec position sur cartes: www.pyrenees-refuges.com/indexphp3.html répertoire de randos dans les Pyrénées (et ailleurs): perso.club-internet.fr/cal64/html/page2htm.htm site d'un marcheur: http://www.lavaurs.com/index.html