Dimanche 3 août 2003 | hameau du Crôt - refuge de l'Archeboc |
rendez-vous au péage de Crolles, à la sortie de
Grenoble, pour un regroupement à partir d’horizons divers. Serge et
Brigitte viennent d’Apprieu, avec Julie qui les a rejoint tard dans la
nuit … de retour d’une escalade à la Dibona (avec J.Paul et Delphine).
Le Pit a laissé les boules à Dieulefît pour quelques jours. Françoise,
Jo, Rémi et Roger arrivent de Fréjus, lever à 5h.
Jo, Julie, Rémi et Roger vont à Val d’Isère pour pique-niquer avec
Françoise (Caussignac pour six jours encore – avant son mariage) et
Adel, dans leur appartement. Puis à quinze heures, Le Pit est là ; il
laisse sa voiture au parking du Fornet, et rejoint avec nous le Crôt,
point de départ où nous retrouvons Alain et Annie qui ont quitté enfants
et petits enfants à Seynod (Swan a tout juste trois semaines)
La chaleur est là, car nous sommes encore en basse altitude, pour monter
au refuge de l’Archeboc par un sentier balisé, pente modérée, en forêt
sauf à la fin. Arrivée au hameau de la Motte un peu avant la traite des
vaches, pour s’installer dans les chambres du refuge, s’enquérir auprès
du gardien du cheminement pour le lendemain et profiter une petite heure
de la vue sur les alpages avant le repas, savoyard à souhait: Diots au
vin blanc et crozets.
Lundi 4 août 2003 | Archeboc - refuge Mario Bezzi (Valgrisanche) |
par un sentier tout juste marqué, qu’on trouve au bout d’une
vingtaine de minutes, dans des pentes soutenues, herbeuses vers le bas
puis de plus en plus caillouteuses, qui contourne la Pointe des Gavies
et s’élève jusqu’au Col de l’Argentière. Le Pit organise une pause
réparatrice après chaque heure de marche et nous sommes au col à 11
heures. Zone très pierreuse cette année, sous la Pointe de l’Archeboc,
d’où l’on voit le lac Blanc tout proche, et le Col du Lac Noir encore
assez loin. Petites descentes et montées, en direction du Lac Noir dans
des zones caillouteuses ; nous l’apercevons bientôt en dessous de nous,
mais nous évitons d’y descendre en coupant à travers des pentes
abruptes, par une trace relativement horizontale qui a toujours au moins
la largeur d’un pied. Sur une épaule herbeuse, avec le glacier sous la
Platte des Chamois en décors, arrêt pique-nique accepté par tout le
monde et même deux moutons qui resteront sous un rocher, pour ruminer à
quelques trente mètres de nous. Ce trajet depuis le refuge est très peu
parcouru.
Après le repas nous continuons la traversée, puis une courte montée nous
amène au Col du Lac Noir ; première vision des versants italiens et
grandes étendues glacières sous la Pointe de la Galise. Au Col, petite
bande de neige et le premier promeneur de la journée, rencontré; nous
descendons par le sentier caillouteux en suivant le fond du vallon, que
nous quittons bientôt, pour rejoindre en traversée, la jonction avec le
sentier qui descend du col Vaudet. La carte mentionne des barres pour
rejoindre la vallée, mais pas d’inquiétude car le sentier est bien
visible, et balisé par de nombreuses marques. Le versant est de plus en
plus abrupt! l’appellation ‘vallée en U’ est de plus en plus évidente;
la descente, délicate, est entrecoupée de traversées impressionnantes
de torrents bien alimentés par la fonte des neiges, que Brigitte
apprécie fort peu. Nous approchons du refuge, mais une petite pluie nous
oblige à sortir les capes et à presser le pas ; la pluie s’arrête
rapidement. Passage près d’une bergerie en pierres, basse et très
allongée ; traversée du torrent de Valgrisenche et quelques mètres à
remonter avant d'être au refuge Mario Bezzi, grand, bien décoré,
boiseries cossues, douches confortables. Nous nous l’approprions un peu
plus, avec plaisir, en voyant les promeneurs qui le quittent pour
redescendre dans la vallée. Départ du sentier, pour le lendemain,
évident. Repas copieux avec minestrone ‘et’ pâtes et rab, puis viande,
fromage et salade de fruit !
Un compte rendu, lu dans le livre du refuge, sur le trajet depuis le
refuge d’Archeboc en passant par le col du Mont, nous conforte dans
l’idée que notre choix, par le Col d’Argentière, était le meilleur.
Horaires: Ref.Archeboc → Col d’Argentière : 3h ; C.Argentière → Col du Lac Noir : 1h30 ; C.Lac Noir → Ref.M.Bezzi : 2h.
Très belle étape ; partie Ref.Archeboc-Col du Lac Noir faisable en ski ; versant italien, Col du Lac Noir-Ref.M.Bezzi impraticable en ski à cause de pentes excessives et de barres.
Mardi 5 août 2003 | Mario Bezzi - refuge Benevolo (Valle di Rhèmes) |
splendide au lever. Quand nous démarrons du
refuge, un groupe, visible au loin, nous a précédé. Le Col Bassac-Déré
se devine après le tournant du glacier de Glairetta vers l’est ; grand
recul des glaciers dans la belle face Nord de la Grande Sassière.
Sentier balisé bien tracé, à l’ombre pendant presque deux heures et
pauses toutes les heures nous amènent, des alpages, au col très
pierreux. Vue panoramique sur le Grand Paradis à l’Est, jusqu’à La
Grivola. Une vingtaine de personnes y font, comme nous, une étape
pique-nique.
Quelques blocs rocheux et un petit névé à traverser pour le début de la
descente vers le lac de Goletta. Du genépi à ramasser sans se fatiguer,
près du sentier. Juste en aval du lac, Rémi continue à descendre au lieu
de quitter la Combe de Goletta vers l’Est ; il devra un peu remonter,
pour parvenir à traverser le ruisseau. Belle vue sur le fond de vallée
en ‘U’ du val de Rhèmes et le refuge Benevolo, sentier bien balisé et
petite pluie pendant dix minutes en arrivant au refuge, où du monde
s’abrite autour et dans l’entrée, occupée aussi par un bel étalage de
capes de pluie. Brigitte y met à sécher la sienne, qu’elle ne récupérera
pas le lendemain !
Découverte des chambres où les lits sont bien serrés, ambiance refuge de
montagne, différente de celle de la veille ; pas de douche. Comme il est
tôt, on s’installe autour d’une table pour des mots fléchés, lecture,
jeu de tarots et cogitations autour de la carte IGN pour choisir entre
deux itinéraires, le lendemain. Repas avec minestrone ou lasagne (en
demandant du rab ce fut minestrone et lasagne), viande fromage et
fruits. Recherche des départs de sentier pour le lendemain, car on fera
deux groupes ; traite des vaches au dessus du refuge.
Horaires: Ref.M.Bezzi → Col Bassac-Déré : 3h ; Col Bassac-Déré → Ref.Benevolo : 3h
Mercredi 6 août | Benevolo - refuge Città di Chivasso (Valsavarenche) |
par un temps splendide; à 8h40, départs séparés, cinq pour le Col Rosset
(Alain, Annie, Brigitte Françoise et Jo qui ont été impressionnés par
les passages de glaciers vus sur la carte) et cinq pour le col
Nivolettaz.
Pour le col Nivolettaz, on part vers le haut de la vallée et on passe
près d’une ancienne casemate basse, très allongée, toit recouvert
d’herbe ; sans doute un cantonnement militaire camouflé, construit dans
les années 1930. A l’intérieur une pièce voûtée, toute en longueur, où
l’on tient facilement debout. La montée se poursuit par un sentier bien
tracé, en pente douce tout le temps. Apercevons des chamois, avec la
vision caractéristique du profil de la bête sur une crète. Puis les
alpages laissent la place aux zones pierreuses, et c’est l’arrivée au
col, en même temps qu’un couple, seuls marcheurs rencontrés depuis ce
matin. Pas la moindre trace de neige sur ce trajet. Vue très étendue
vers le Valsavarenche, les nombreux lacs et le refuge Chivasso.
De là, la descente vers l’est, coté Valsavarenche, s’avère impossible ou
trop risquée, sans cairn ni trace de peinture, et le Pit toujours à
l’affût de l’itinéraire part suivre une trace vers le Sud, sous une
petite tour, qui s’avèrera être le passage habituel, vers le Col Basei
d’où la descente est praticable et marquée par de nombreux cairns.
Pendant ce temps, le couple rencontré, hésitant comme nous sur la suite,
avait téléphoné au gardien du refuge Chivasso, lui avait fait
des signes pour être localisé sur la crête, et le gardien leur
signale alors le cheminement emprunté par le Pit, qui nous
permet de rejoindre le Col Basei.
Rassuré sur la descente, nous observons, en y pique-niquant, des groupes
qui passent devant nous pour monter à la Pointe Basei (3338 m). Après le
repas, Julie, Pit, Rémi et Serge vont à la pointe Basei et Roger garde
les sacs, tout en cueillant le genépi proche du col. Retour des quatre
au bout de 50 minutes et, malgré le désir de Julie de s'étendre pour
profiter sereinement de l'endroit, c'est la descente par une longue vire
pierreuse peu inclinée au dessus du glacier Basei ; puis grande
traversée à l’horizontale vers le Gran Vaudala et descente vers
l’extrémité du lac Leité avec un court passage exposé sur des dalles de
pudding, où le pied n’est pas très sûr. Suite sans histoire jusqu’au
dessus des Lacs de Nivolet où les deux groupes se rejoignent.
L’autre groupe part du refuge Benevolo vers le bas, traverse la roue et
prend le sentier qui s’élève en écharpe vers le Grand Vaudalaz, puis
aborde la rude et longue montée vers le col Rosset ; quelques haltes
puis c’est le col et la découverte, un peu plus bas, des lacs. Descente
pour bains (Françoise et Brigitte) et pique-nique au bord du Lac Rosset,
tout en nourrissant les truites. Françoise fait œuvre de cordonnier
pour dépanner une randonneuse d’un groupe UCPA, dont la semelle de
la chaussure baille ouvertement. Annie s’équipe en roller-girl avec
des bandelettes pour ménager ses genoux. Ensuite, un peu plus loin,
sieste, allongés dans l’herbe, et attente du groupe venant du col
Nivolettaz.
Petite pluie, qui n’arrive pas à nous mouiller, en approchant du refuge
Città di Chivasso ; la route qui passe au refuge et les nombreuses
voitures vues au refuge Savoia nous font apprécier l’isolement des jours
précédents. Le gardien nous avertit que l’eau est rare, donc ou prend
un seul jeton de douche pour deux personnes ; le groupe mobilise
l'unique douche pendant une petite heure. Puis lecture, mots fléchés,
cartes et étude de l’itinéraire du lendemain occupent le temps
jusqu’au repas. Une bouteille, un caillou-souvenir en malachite et
une tablette de chocolat pour l’anniversaire d’Alain. Au repas :
minestrone ou pâtes, viande, fromage et pruneaux sont appréciés. Le
gardien nous montre le départ pour le lendemain.
Horaires: Benevolo → Col Nivolettaz : 3h ; Col Nivolettaz →
Col Basei : 15mn ; Ref.Chivasso : 2h30
ou : Benevolo → Col Rosset : 3h ; Col Rosset → Ref.Città di
Chivasso : 2h30
Jeudi 7 août | Città di Chivasso - refuge Prariond |
complètement dégagé au lever; départ rapide en prévision du passage délicat pour accéder au col de la Losa. Relief peu marqué pour être assuré de l’itinéraire. Traversée d’un ruisseau ; ensuite on trouve un sentier qui passe à coté d’une casemate, puis le col Agnel, très peu marqué ; on descend sur 50m un couloir très pentu au dessus du lac Agnel, et à sa base, on part à l’horizontale dans de fortes pentes vers le lac Serrù, jusqu’à un groupe de 4 vieilles maisons. Rémi y vide son sac, ayant besoin d'un objet placé tout au fond! De là l’itinéraire est mieux marqué car il rejoint le sentier principal venant de la route qui passe sur la muraille maîtresse du lac Serrù.
Première main courante pour passer un éperon, puis on arrive au petit
refuge du Pian della Ballota, étrangement situé dans la barre, qu’un
câble très bienvenu permet d’escalader sans souci. Petit arrêt sur le
replat qui suit pour le jolie paysage de lacs vers l'aval, et découvrir
vers l'amont, le cirque très minéral qui s’étend de la Pointe de la
Galise à la Cime d’Oin. Où se trouve le col de la Losa ? On n’arrive pas
à le situer précisément de si loin, mais le sentier nous y mènera. On
traverse un ruisseau, on croise quelques personnes, quelques pas de plus
sur le sentier dont la pente augmente en approchant d’une barre, vers la
crête, et on trouve l’équipement en mains courantes qui permet de
continuer la progression dans la paroi pour accéder au col.
Tour d’horizon, vision des glaciers des sources de l’Isère, des maisons
de Val d’Isère, du col Pers et de nombreux randonneurs qui viennent du
Pont Saint Charles. Pique-nique au col, et découverte d’un troupeau de
bouquetins, tranquillement installés pour ruminer à l’écart sous le col;
pour certains, les cornes mesurent plus de 70cm. Pit, Rémi et Serge
montent au Grand Cocor par l’arête; en faisant un détour pour
s'approcher des bêtes, sans les déranger, les autres descendent
tranquillement, Annie s’étant équipée à nouveau en roller-girl. Passage
près d'un cairn haut de 2m.
Des consommateurs sur la terrasse, en arrivant au refuge Prariond. Une
douche réparatrice, étendage de linge sur le balcon, gâteaux sur la
terrasse pour les gourmands, sieste sur un lit dans la chambre pour
Julie, pendant que Rémi, Serge et le Pit vont vers l’Isère pour repérer
un passage à gué, pour accéder à la rive gauche sur le grand flanc qui
mène au col Pers. Mal chaussé, Rémi revient vite dire qu’il y a beaucoup
d’eau, car la fonte des neiges est importante, et qu’il n’a rien vu ; Le
Pit et Serge remontent la rive droite pendant 30 mn, et annoncent que le
flot est trop important et que, sans pont, on n’arrive pas à traverser !
Le premier pont est situé en dénivelé 300m plus bas ! Et nous cherchons
comment faire pour le lendemain ! quel autre sommet ou col pourrait
être une alternative possible pour terminer ces cinq jours de randonnée.
Le gardien, consulté, nous certifie qu’il n’y a pas d’autre pont, mais
que, le matin, le niveau du cours d’eau est suffisamment bas pour qu’on
puisse traverser … nous en doutons beaucoup car les nuits n’étant pas
froides la neige doit toujours fondre et le cours de l’Isère rester
bien alimenté. Nous reportons au lendemain, première lueur du jour, la
décision : rejoindre directement Val d’Isère par le sentier rive droite
qui aboutit au Pont Saint Charles, ou traverser au niveau du refuge
Prariond et monter au Col Pers pour une étape plus alpine. Annie et
Brigitte décident quant à elle, de descendre au plus direct pour
éviter, à Annie, une fatigue excessive des articulations.
Discussions et cartes, puis le repas : soupe, polenta et viande en sauce
(menu français donc), fromage et gâteau au chocolat (petite part).
Horaires: Chivasso → Col de la Losa : 3h.30 ; Col de la Losa → Refuge Prariond : 2h30
Vendredi 8 août | Prariond - Val d'Isère |
un nuage dans le ciel. Tôt levé, le Pit annonce que l’Isère peut être
traversée, sans risquer d’être emporté par le bouillon ! Nous commandons
les sandwichs pour midi, déjeunons et en route pour la dernière étape.
Le niveau ayant effectivement bien baissé, nous traversons au plus
proche du refuge, et montons à vue le versant rive droite, bien pentu
pendant 30m; puis grande traversée légèrement ascendante des alpages
vers le sud-ouest, où nous rencontrons un troupeau de génisses; on
aborde le glacier du Col Pers, bien recouvert de pierres. La montée,
douce au début, est un peu plus marquée vers le haut du Col, mais la
couche de pierres sur la glace, quoique instable par moment, permet de
progresser. Cet itinéraire depuis le refuge Prariond n'est pas utilisé.
Françoise, tibia écorché lors d’un faux pas, se fait soigner. Vue sur
l’Albaron, la Maurienne et les vallons qui la rejoignent vers Bessans.
Orientation de la carte pour identifier les sommets, puis commence la
descente, par un sentier, vers le col de l’Iseran, qu’on laisse sur la
gauche pour éviter de s’approcher de la route. Pique-nique dans un coin
d’herbe, caché de la route, mais tout proche des remontées mécaniques,
qu’il est difficile de ne pas voir dans ce secteur. Marmottons qui
jouent à une dizaine de mètres.
Suite de la descente par le GR, en passant tout proche d’une belle
plante de 4 edelweiss ; nous rencontrons des promeneurs. Vers le bas,
Serge et Pit vont chercher la voiture au Fornet, et les autres
poursuivent jusqu’à Val d’Isère. Regroupement des dix un peu long car
Brigitte et Annie, qui nous attendaient au Fornet, n’ont pas vu partir
la voiture ! Serge, pressé par son projet de ‘Traversée de la Meije’,
part avec Françoise qui s’arrêtera pour voir Delphine à Grenoble ; Pit
rentre à Dieulefît ; Alain, Annie et Brigitte passent la fin de semaine
à Seynod ; Jo, Julie, Rémi et Roger restent à Val pour le mariage de
Françoise et Adel.
Horaires: Ref. Prariond → Col Pers : 2h45; C.Pers → Col de l’Iseran : 1h; Iseran → Val d’Isère: 2h30
Ces cinq jours, dans un cadre de haute montagne, ont été éclairés par les glaciers; deux montées hors des sentiers balisés renforcent également cette impression de haute montagne. Avec le recul de la neige cette année, il n'y a jamais eu besoin de piolet ou crampons. Les temps mentionnés ne tiennent pas compte des pauses et pique-niques dont nous avons largement profité (pas assez d'après Julie), à cause d'une météo, exceptionnellement belle; noter que deux participants ont la vingtaine et les autres approchent ou dépassent la soixantaine.
photos de la rando
autres randonnées
Pour rejoindre le Crôt: Sainte-Foy-Tarentaise est à 150 km
de Grenoble, en remontant l'Isère; quitter la R.N à St-Foy,
passer au Miroir, puis garer au Crôt.
Refuge d'Archeboc(2030m.) (t. 04 7906 8719)
courrier: La Motte, 73640 Ste Foy
Rifugio Mario Bezzi(2284m) (t. 0039/01 6555 2143)
Rifugio Benevolo(2285m.) (t. 0039/01 6593 6143)
courrier: benevolo@jumpy.it
Rifugio Città di Chivasso(2604m.) (t .0039/01 2495 3150)
Refuge Prariond(2324m.) (t. 04 7906 0602)
t.gardien: 04 7907 2131
Refuge Le Monal(?????) (t. 04 7941 0573)
t.gardien: 06 0738 2469
Cartes
Ign 1/25000: 3633(ET) et 3532(ET),
ou spéciale ign : alpes sans frontières, 14, Vanoise Gran Paradiso.
Prix de revient moyen hébergement+pique-niques: 40 € / jour / personne