en provenance de divers coins … Apéritif et couscous pantagruélique préparé par Simonne, au gîte de la Bollène-Vésubie
avec Annie, Alain, François, Jacques,
Jean Pierre, Josiane, Laurence, Roger, Serge, Simonne et Xavier juillet 2008 |
en provenance de divers coins … Apéritif et couscous pantagruélique préparé par Simonne, au gîte de la Bollène-Vésubie
en provenance de divers coins … Apéritif et couscous pantagruélique préparé par Simonne, au gîte de la Bollène-Vésubie
du départ à 8h10, après quelques kilomètres en voitures pour remonter la Vésubie et le vallon du Boréon; des voitures au parking car on est dimanche, des randonneurs sur les chemins.
Passage par le col de Fremamorte (2615m) malgré l'avis de François qui montre sur la carte que le trajet par le Pas de Prefouns est plus direct. Sentier bien tracé; 12h45 : arrivée au col, un peu de brume, temps plutôt frais. Pique-nique proche d'un petit lac en contrebas du col; pas assez de chaleur pour une sieste. Vue sur le refuge Remondino, au pied de l'Argentera.
Un premier passage dallé, en plein dans un éboulis jouxtant un des lacs de Fremamorte; on ne comprend pas la nécessité d'un tel travail, pour déplacer toutes ses pierres afin d'aplanir le chemin, dans un lieu si éloigné d'une activité humaine intense. Descente après le Coletto di Valasco, paraissant longue car on sait qu'il faudra regagner ce dénivelé pour arriver au refuge.
Enfin on arrive à l'embranchement où une pancarte annonce le refuge à une heure de marche; c'est la dernière montée. Du brouillard à 17h, en arrivant au refuge; le lac des Portettes reste invisible. Pas de douche, au robinet l'eau est froide; l'impression que le corps a besoin d'une douche pour être décrassée se fait moins forte; sans doute on se sent un peu moins sale après avoir taté de la température de l'eau !
Pour aller au dortoir inutile de chercher un escalier; on y accède par une échelle à barreaux, verticale, posée contre un mur de la salle à manger. Une petite pluie s'installe à partir de 18h et l'absence de vue isole le refuge. Au repas Roger boude le plat de pâtes ! du jamais vu ; cette absence de faim peut être une conséquence de l'altitude. Mais après le repas il prendra la guitare posée sur une table et grattera quelques accords.
dans la nuit, mais petit soleil à 7h45 pour le départ, avec cependant brouillard et nuages en dessous de nous. Passage près du lac de Claus puis l'itinéraire alterne entre terrains pierreux et traversée d'éboulis : la variété réside dans la dimension des pierres. Et c'est là que des passages d'une centaine de mètres sont dallés sur deux mètres de large, avec quelques courbes pour éviter des blocs immenses ou pour palier à une trop grande pente ! Quel travail fait dans les années 1920 par les soldats ! Inimaginable et incompréhensible !
Au bout d'une grosse heure nous sommes au lac Valscura (2352m), et quittons l'itinéraire principal qui passe un col au pied du Malinvern. Un choix: col est de la Paur ou col de Valminia ; sur le panneau en bois, l'indication pour le refuge L.Bianco est associée au col de Valmiana, avec un temps de 5h (il nous en faudra 8 !). On commence à monter, sentier en balcon, mais toujours pas de vue, ni vers le bas, ni vers le haut.
La température n'est pas chaude, le terrain toujours très caillouteux. Une heure avant le col de Valmiana, quelques trouées de soleil, une échine avec quelques emplacements herbeux et un coup d'œil à la montre décident de l'arrêt pique-nique, qui ne va pas durer plus de 30 minutes. Reprise de la montée par le sentier toujours très bien marqué, déroulant de très nombreux lacets avec une pente modérée qu'on préférerait quelquefois plus importante car on doit atteindre 2910m et si le chemin ne monte pas on ne s'en rapproche pas !
Quelques chamois dans le paysage rompent la monotonie de la marche. Vers 14h, le col passé, on voit le "lago Soprano della Sella", il ne reste donc plus que 1000m de descente et pas mal de kilomètres avant d'être au refuge situé au bord du "lago Sottano della Sella". Temps stable, laissant espérer que les capes de pluie seront inutiles. Arrivée vers 17h; douche, mais froide car le temps nuageux de la journée n'a pas permis au chauffage solaire d'élever la température de l'eau.
Quelques informations données par un garde du Parc très causant, maîtrisant le français: confirmation de l'existence d'une épicerie à Ste-Anne, de la possibilité de prendre une navette pour rejoindre Terme, et de la difficulté pour traverser un couloir enneigé, face nord du Gelàs (sur l'itinéraire d'altitude entre les refuges Soria et Pagari).
Couchage dans deux petits dortoirs accessibles par un escalier; rien à voir avec l'accès par échelle du refuge Questa. Le soir beaucoup de ronds dans l'eau sur le lac car les truites sautent hors de l'eau pour gober les moucherons.
déjeuner avec quelques biscottes ... on reste un peu sur sa fin; le café est serré mais la quantité n'y est pas ... François n'hésite pas à tendre son bol, qui lui est rempli à chaque demande. Temps dégagé à 7h30 pour le départ. Longue descente du "Valle della Meris", quelques chamois au loin, un troupeau de vaches dans une forte pente. Un quad remonte sans doute pour alimenter le refuge; le chauffeur est secoué quand il surmonte les gros blocs sur le chemin mais la pente et l'incorfort ne l'arrêtent pas.
En approchant de Ste-Anne on entre avec plaisir dans une forêt de fayards, au bord du torrent impétueux et écumant. Changements appréciables: de la verdure sous les yeux, un sol plus souple sous les pieds et l'ombre qui atténue le rayonnement matinal. Quelques promeneurs du matin remontent le vallon. A 9h30 peu de mouvement dans Ste-Anne, sauf à l'épicerie-café où nous nous approvisionnons. Puis Xavier nous offre un café - forcément italien - que nous prenons largement le temps de siroter sous les parasols bienvenus car le soleil est chaud. Cette inactivité pèse à François qui nous quitte et va faire du stop, à la sortie du village sur la route principale, pour arriver plus rapidement à Terme et voir son frère Michel, en séjour à l"Hotel des Thermes"
Nous allons à l'entrée de Ste-Anne pour attendre la navette qui nous évitera les huit kilomètres de route jusqu'à Terme, assis ou allongés dans l'herbe. Xavier lève le pouce à son tour et deux minutes plus tard une voiture l'embarque. La navette est un mini-bus à 9 places où le chauffeur est seul; ça tombe bien car nous sommes 9 et on le remplit avec nos sacs. En passant à la sortie de Ste-Anne nous voyons François, pouce levé depuis presque une heure !!! On explique au chauffeur (une chauffeuse en l'occurrence) qu'il est avec nous et on se serre pour lui faire une place. Il n'est pas très souriant quand il nous dit avoir vu passer Xavier dans une voiture, trop pleine pour que lui-même puisse y monter ...
A 11h15 nous arrivons à Terme; passage rapide à la maison du Parc où on nous confirme - apès un coup de téléphone témoignant d'une disponibilité avenante - le risque de traverser le couloir de neige, bien pentu, sur l'itinéraire entre les refuges Soria et Pagari. Cela ne concerne que le surlendemain; pour l'heure nous traversons le parc de l"Hotel des Thermes" où François apprend que Michel a quitté l'hôtel hier, pour prendre le sentier vers le refuge et entamer les quelques 900m de dénivelé. On enchaîne les lacets, à l'ombre en forêt; la pente est modérée, on dérange des chamois qui descendaient par le sentier; ils reviennent sur le sentier quelques dizaine de mètres plus loin.
Pique-nique d'une heure, avec quelques photos de chamois qui broutent, pas très loin. Reprise de la montée. Quand on sort de la forêt on aperçoit au loin le haut du versant du Valle di Valasco par où nous sommes passés il y a deux jours, sans aucune vue ! Le ciel devient un peu plus nuageux, quelques grondements de tonnerre se font entendre. C'est alors que Jacques, qui montait tranquillement, prend un pas de chasseur alpin, dépasse tout le monde et on ne le reverra qu'au refuge.
Le terrain redevient très caillouteux, les éboulis se succèdent, variant par la taille des blocs qui les composent; peu de fleurs, toujours quelques chamois au loin. Le couloir enneigé de Lourousa est visible pendant une petite heure. Le soleil est masqué par les nuages, l'air est plus frais, la marche devient plus agréable. Tout le monde est au refuge(2351m) avant 16h; une petite pluie arrive vers 5h. Les cris entendus près de la douche nous apprennent que l'eau, aujourd'hui, est gelée. Vin chaud pour tout le monde car la température n'est pas très élevée et pour effacer l'impression laissée par la douche.
Sur une plate-forme contre le refuge, des bouquetins, lèchent avec application les pierres où Lucas, le gardien, leur met du sel, tout en surveillant l'approche des appareils photos. Au repas du soir célébration des féculents - une soupe aux six féculents (épeautre, blé, maïs, lentilles, haricots, petits pois), une viande avec pomme de terre et semoule et une part de gâteau de semoule en dessert. Un groupe de cinq randonneurs romains complète la tablée.
temps, ciel très dégagé et petit vent à 7h30, au départ; sans doute, au col tout proche, nous aurons froid. Montée toujours bien tracée et sentier aplani à travers une succession d'éboulis. Sommes au col du Chiapous (2533m) à 8h30 et heureusement le vent est tombé. Quelques chamois à la descente; regroupement et mini casse-croûte sous un rocher, mi-ombre mi-soleil, proche du lac artificiel de Chiotas. On traverse la muraille maîtresse, testée par des métreurs qui surveillent ses modifications éventuelles; le refuge Genova devient visible; puis on passe en tunnel sous le canal faisant office de déversoir de secours et on commence la montée, d'abord sur la route du refuge, ensuite par le petit sentier, toujours bien tracé, qui remonte le vallon de Fenestrelle.
Deux petits névés à franchir et nous sommes au col de Fenestrelle (2463m) pour le pique-nique(12h45), bien installés dans l'herbe coté sud et pouvant détailler longuement le versant nord du Gelàs. Un autre groupe avec des adolescents, se trouve de l'autre coté d'un restant de ruines.
La descente se déroule dans un terrain beaucoup plus en herbe que celui de la montée; le refuge se rapproche petit à petit. Petite remontée depuis le fond du vallon et, à partir de 15h, tout le monde arrive. Accueil chaleureux; douche chaude, enfin ! Nous sommes les seuls clients. Micro lessive, café, bière, limonade, mots croisés ... on profite du soleil sur la terrasse.
Le soir apéritif, puis gâteau en fin de repas pour fêter l'anniversaire
de Jo; sans doute à cause du niveau qui baisse dans les bouteilles,
Laurence lance une devinette:
pourquoi, quand on a la gueule de bois, il faut pas se raser ?
… ça fait des copeaux
Encore une discussion sur l'itinéraire pour rejoindre le refuge Pagari, car un randonneur, passé par le pied du Gelàs, est arrivé au refuge et donne son sentiment sur la difficulté du couloir à traverser. Nous ne changerons pas d'avis et prendrons l'itinéraire par San Giacomo.
7h45 par beau temps, direction vers le bas; 7km sur un chemin carrossable, large, jusqu'à San Giacomo (1213m); retrouvons des vaches, puis la forêt et un torrent bouillonnant.
Petit casse-croûte avant de traverser le Gesso della Barra et remonter, par une route à péage (mais pas de transport possible), le long vallon de Monte Colombe, en commençant par 30mn à l'ombre, puis des prés et un troupeau de vaches sur un cheminement à plat. Après avoir traversé le ruisseau, la pente est faible pendant encore 30mn; ensuite commence la montée véritable (1200m à gagner) sur le flanc gauche du vallon, avec ses inévitables lacets permettant l'alternance des vues, vers l'aval ou vers l'amont. Un couple suit le même itinéraire que nous.
Arrêt à 13h, vers 2000m d'altitude, à l'ombre bienvenue de la paroi, juste avant le Pas del Muraion; on voit deux lis oranger. Pique-nique jusqu'à 14h. Reprise de la montée, qui dérange un bouquetin empruntant le sentier; le ciel s'est couvert et quelques souffles de vent atténuent l'impression de chaleur; le refuge n'est pas en vue.
En enchaînant les lacets, alors que la pente est modérée sur le sentier,
on gagne de la hauteur; le terrain est de plus en plus minéral.
Le texte d'une pancarte
La farfalla non conta gli anni ma gli istanti : per questo il suo breve
tempo le basta
le papillon n'accumule pas les années mais les
instants : ainsi cela luisuffit à sa courte vie
alimente la réflexion, quelquefois interrompue par la vision d'un
bouquetin s'éloignant sans hâte du chemin. Enfin, en regardant vers le
haut le drapeau italien au bout d'un mat apparaît, et quelques minutes
après le refuge aussi, tout proche. Arrivées entre 15h10 (Pit) et 16h
(Laurence). Semblant de toilette à l'eau froide; vin chaud. De jeunes
bouquetins restent au voisinage du refuge. Un mini jardin botanique est
autour du refuge : des fleurs très petites à cause de l'altitude, de
l'exposition au vent et de l'absence de terre.
Vers le soir une mer de nuages s'installe en dessous de nous, vers 2200m d'altitude. A la fin du repas grappa préparées par le gardien (au genépi, au fenouil ...), offertes par François pour marquer ce dernier soir en refuge.
la mer de nuages en dessous de nous, et soleil au dessus. A notre départ, 7h50, le Monte Viso est visible au loin. Jusqu'au Pas de Pagari le sentier est amenagé par le seul gardien du refuge, essentiellement à travers des éboulis: marques de peinture et pierres déplacées pour aplanir et stabiliser le terrain ... un travail énorme.
Sommes au Pas de Pagari(2812m) à 8h45. Roger tente en vain de trouver du genépi juste au dessus du Pas. A la descente le terrain est plus facile, il y a de la terre en surface, et le sentier est mieux marqué. En approchant du refuge Nice, toujours en travaux, de la prairie et beaucoup de fleurs; entre autres Arnica et Camomille du Piémont - pour des infusions qui seront accompagnées des commentaires rappelant lieux et conditions de cueillette.
Regroupement contre le lac de la Fous(2220m). A 10h45, François, Pit Roger et Xavier partent pour aller récupérer les voitures laissées au Boréon. A la descente, passage au rocher à saxifrages, proche du torrent de la Gordolasque, bien connu de François et Xavier. A 12h beaucoup de monde au Pont des Gravières(1684m). A 14h deux voitures sont de retour pour rapatrier tout le monde à la Bollène.
Merci Xavier pour l'organisation de ce tour
jour | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | cumul |
---|---|---|---|---|---|---|---|
négatif | -490 | -1120 | -910 | -1225 | -615 | -1110 | -5470 |
positif | 1154 | 630 | 1371 | 700 | 1435 | 150 | 5440 |
jour | → ref.Questa 2382m (1) | → Livio Bianco 1910m (2) | → ref.Morelli 2351m (3) | → Soria-Ellena 1830m (4) | → ref.Pagari 2650m (5) | → PtGravières 1684m (6) | cumul |
---|---|---|---|---|---|---|---|
distance | 17,7 km | 20 km | 15 km (hors bus) | 13,4 km raccourcis | 18,5 km | 8,8 km | 93,4 km |
dénivelé positif ; prévu | 1365 ; 1154 | 1000 ; 630 | 960 (hors bus); 983 | 780 ; 700 | 1440 ; 1435 | 255 ; 150 | 5800 m; 5052 |
dénivelé négatif ; prévu | -650 ; -490 | -1500 ; -1120 | -900 ; -910 | -1285 ; -1225 | -660 ; -615 | -1155 ; -1100 | -6150 m; -5460 |
altitude minimum | 1724 | 1881 | 957 | 1787 | 1219 | 1684 | |
altitude maximum | 2617 (C.Fremamorte) |
2919 (C.Valmania) |
2351 (ref.Morelli |
2548 (C.Chiapas) |
2650 (ref.Pagari) |
2812 (Pas Pagari) |
|
temps marche - pour le Pit | 5h40 | 6h40 | 5h40 | 4h30 | 5h20 | 3h00 | 30h 50mn |
arrêts - pour le Pit | 2h20 | 2h35 | 1h20 | 2h45 | 2h20 | 1h00 | 12h 20mn |
temps total - idem | 8h | 9h15 | 7h | 7h15 | 7h40 | 4h | 43h 10mn |
moyennes journalières | distance : 15,6km ; dénivelés : positif→970m, négatif→1025m ; temps : marche→5h10, arrêt→2h, total→7h10 |
Liens sur la toile: refuge Questa (gestore@rifugioquesta.it) refuge D.Livio Bianco (avec carte d'accès) refuge Morelli-Buzzi (rifugio.morelli@katamail.com) refuge Sorria Ellena (rifugioellenasoria@yahoo.com) refuge Pagari (rifugiopagari@libero.it) Sur la province de Cuneo Météo Cuneo et aussi: http://montagna.provincia.cuneo.it/gta/rifugi/rifugi.jsp?lang=td&id=171