Boucle de ski de fond dans le Jura

avec Etienne, François, Jacques, Jeannette, Laurence,
Marie-Yvonne, Marc, Roger, Xavier, Yves
 
4 - 8 février 2008

Au jour le jour

rrivées de:
    Yves de Grenoble,
    Jacques, des Rousses,
    Etienne, Marc, Marie-Yvonne, Roger et Xavier de la banlieue parisienne (5h de route).

Jacques, en grande forme, a gagné une compétition de ski de fond, entre des centres du CEA, ce samedi aux Rousses; il nous offre à boire son lot, un bourgogne blanc aligoté, en guise d'apéritif.

eige au lever et brouillard; 20 cm sont tombés au petit matin; il ne fait pas froid. Le chasse-neige n'est pas passé devant le gîte.
Démarrage à 10h, alors que la neige tombe légèrement, sans marche d'approche car on démarre juste derrière le gîte, pour monter vers la forêt. La neige n'est pas froide et s'accumule sur les branches, les rendant lumineuses. Les skis de Roger bottent. Deux heures dans la Forêt du Massacre avant d'être à la piste qui va au chalet de la Frasse; elle n'a pas été damée ce matin ! On s'y arrête vers 13h pour échapper un moment à l'humidité ambiante. Belle salle avec sa cheminée carrée, ouverte sur les quatre cotés. Une vingtaine de gamins suisses créent une ambiance de cour de récréation. Plaisir d'une soupe chaude, d'une omelette ou d'une salade de crudités et d'un café.

Vers 14h la neige s'est arrêtée; en repartant Jacques sort le dernier et ne trouve pas son matériel ! cependant il reste une paire de ski appuyée contre le mur; facile d'imaginer que quelqu'un, se trompant, est parti avec les skis et bâtons de Jacques, laissant sa propre paire; tête de Jacques !!! et rapidement une exclamation de Marc: mais ce sont mes skis et mes bâtons ! il réalise alors qu'il a au pied les skis de Jacques aux pieds, et ses bâtons à la main …

Petit passage non damé en quittant la Frasse; descente vers la porte de la Darbella; pas de fléchage pour le gîte "L'Ancolie", donc on rejoint les Rousses en passant par le tunnel sous la N5. Un pisteur nous indique alors qu'il faut revenir en arrière, car nous sommes allés trop loin. Petite marche désagréable sur la route RN5 pour rejoindre le gîte où, en arrivant on voit immédiatement les panneaux indicateurs posés contre le mur, attendant d'être plantés aux endroits stratégiques, pour renseigner le randonneur. Dans quelques temps, quand les panneaux seront plantés, les prochains skieurs trouveront plus vite que nous.

Belle batisse, complètement remise à neuf, ce gîte est, à juste titre, la fierté de ses propriétaires, jeune couple avec deux bébés (3 et 18 mois). Arrivée des anciléviens, François, Jeannette et Laurence; Xavier découvre son nouveau matériel de rando (chaussures et skis) et fait, à la limite du jour une sortie autour du gîte. Le soir, apéritif en insistant un peu - vin Jaune du Jura, un produit local (merci Etienne), puis une "boîte chaude" au repas, avec … peu de charcuterie.

→ une histoire, dans la chambrée

emps dégagé, un peu de soleil; départ à 9h20 pour rejoindre les Rousses, traverser et monter à pied, par la route, à la Combe du Vert, départ des pistes dans la forêt du Risoux. A 11h nous partons sur les pistes damées (Le Crêt des Sauges et Plan Pichon) , bien tracées pour les alternateurs, mais encombrées de mottes de neige pour les patineurs; prochain objectif: le snack du Chalet Gaillard. Peu de skieurs. Le soleil est là, éclairant le haut des arbres, illuminant la neige qu'ils portent. Quelle lumière !
A 13h30 nous sommes à l'embranchement pour le Chalet Gaillard, signalé par un panneau publicitaire sur lequel Etienne découvre que les pique-niques sont interdits, ou pas souhaités ! Devant cette intolérance on change de programme et mangeons dans une cabane proche de la piste, située dans une clairière éclairée par le soleil. Cabane ouverte, toute petite (7m²) où nous ne rentrons qu'à 7; 30 minutes plus tard nous repartons et par le Grand Remblai nous rejoignons la descente vers Bellefontaine.

Le soleil disparaît, mais nous avons l'impression d'espace en se dirigeant vers Chapelle-des-Bois car la vue s'étend au dessus des tourbières et des lacs, alors qu'elle était limitée en forêt. Maintenant direction nord-est jusqu'à La Chapelle que nous traversons à pied pour chercher Les Sabots de Vénus qui est de l'autre coté du village.

Hébergement dans un appartement neuf, avec Sauna ! Apéritif apporté par Jeannette, du Chignin, vin blanc de Savoie; il ne faudrait pas croire que l'apéritif est une institution qui a vu le jour après de nombreuses heures de délibérations; pas du tout, c'est tout à fait impromptu ! Repas dans un centre de séjour tout proche: soupe, pot-au-feu avec boeuf braisé et langue, légumes, puis fromage tarte à l'abricot, infusion ou café. De quoi prendre des forces.

luie pendant la nuit et encore au réveil; petit déjeuner sur place; on ne se presse pas pour partir; sol trempé par la pluie et la fonte car il ne fait pas froid; nous n'avons pas trop d'ambition pour le ski à cause de cette météo, bien que Marie-Yvonne ait évoqué ses souvenirs d'enfance liés au Lac des Rouges Truites, village un peu trop éloigné de la Chapelle. La pluie s'arrête à 10h30; sur les conseils des pisteurs interrogés par Xavier, on part pour la boucle les Prés d'Haut.

La piste monte vers le Bois Mort pris dans le brouillard, et immanquablement, quand on y arrive, une petite pluie reprend. Diverses protections sortent des sacs et les tenues sont variées; on voit des capes longues et tristes, des anoraks surmontés de casquettes ou de capuchons, des sur-sacs en "carapace de tortue", bien visibles car de couleur différente de celle de l'anorak sur lequel ils se distinguent. Plus de neige sur les arbres ! La piste est glissante et avant 13h nous sommes revenus à la Chapelle.

Pique-nique sur des tables à l'extérieur d'un bâtiment, commencé avec un petit soleil, mais se terminant avec une petite pluie, dont nous sommes abrités par le grand débord de la toiture. Laurence et François, les premiers à se réfugier dans un bar, sont bien vite suivis. Tout le monde apprécie la chaleur et la possibilité de résorber l'humidité qui s'est insidieusement infiltrée dans nos vêtements depuis ce matin. Soupe, cafés et crêpes en attendant la fin de la pluie. Enfin, à 14h30 elle s'arrête et nous partons vers Bellefontaine, en prévoyant un petit détour par les pistes de Morbier, itinéraire détournée de la GTJ d'après la carte.

A 2km, au Chalet des Mortes nous prenons vers les pistes de Morbier, plutôt que d'aller directement vers Bellefontaine par la piste des Tourbières que nous avons déjà prise la veille. Laurence et Marie-Yvonne nous quittent pour aller directement à Bellefontaine. On suit un moment la piste des Mortes que l'on quitte pour se diriger vers Morbier. Bonne neige, temps couvert mais sec; pas de signalétique vers Bellefontaine; au bout d'une heure, en demandant notre chemin, on quitte la direction suivie pour prendre une piste à gauche pour rejoindre Bellefontaine; elle est sinueuse et 10mn plus tard on se trouve à un carrefour où nous SOMMES DÉJÀ PASSÉS !!! On a tourné en rond !!! La carte, sortie du sac, ne nous éclaire pas ! Solution: revenir au Chalet des Mortes, c'est-à-dire refaire en sens inverse le chemin déjà emprunté.

A 17h nous nous retrouvons, sans l'avoir vraiment voulu, au même endroit qu'à 15h et c'est par un trajet connu et rassurant que nous rejoignons Bellefontaine; 500m sur la route et, à la limite de la nuit, nous arrivons à La Chaumière. Nous comprendrons, un peu plus tard, que nous avons fait la boucle du Glacier dans le secteur Morbier et que le fléchage des liaisons entre les secteurs Morbier et Bellefontaine est bien insuffisant.

Le soir apéritif en l'honneur de l'anniversaire de Yves: Etienne et Marie-Yvonne chantent, Laurence discourt, Marc propose une devinette et tout le monde boit. Merci Yves pour ce vin jaune succulent.
Au repas une raclette, servie pour une cinquantaine de personnes: quatre demi-roues devant une grande cheminée, le cuistot racle en permanence et deux serveurs, une assiette dans chaque main, courent entre la cheminée et les tables pour approvisionner (plusieurs fois), en fromage coulant, les convives.

Ecoutez moi ma sœur, écoutez la prière,
D’un pauvre agonisant, d’un criminel pécheur
Qui vient vous confier ses volontés dernières ;
Écoutez moi ma sœur, ne me repoussez pas.

J’aimais depuis longtemps la belle Gabrielle
Qui soudain me quitta pour n’aimer qu’un flatteur
Une nuit j’ai tué l’amant de l’infidèle
Et depuis sur mon front se lit le déshonneur.

Voyez ces deux portraits, celui-ci est moi-même
Que j’ai peint dans le bagne en fixant mon miroir
Celui-là est le sien, voyez comme elle est belle,
C’est un ange pourtant qui a flétri mon cœur.

Portez-les lui ma sœur, c’est un désir suprême,
Vous la verrez parfois à l’église le soir.
Si vous la rencontrez, dites-lui que je l’aime
Et l’aimerai toujours malgré son abandon.

Quoi ? Vous tremblez ma sœur, élevez votre voile,
Votre doux sein palpite et vous pleurez je crois.
Serait-ce un doux rêve où mon regard se voile ?
Gabrielle, réponds-moi. Est-ce toi que je vois ?

Léon, Léon, pardon ! C’est ma voix qui t’implore,
Au chevet des mourants je veux finir mes jours.
Sous l’habit religieux que mon corps déshonore
Je veux t’aimer encore et t’aimer pour toujours !!!

 qui de nous a conclu …c'est pas émouvant cette nonne qui après l'avoir fait
  cocu, retrouve un homme sur son lit de mort !

eau temps, soleil sans nuage ; enfin ! Départ 9h30; neige gelée par le froid; on monte à pied sur 3km, sauf Marc et Etienne, jusque dans le Risoux. On croise un chasse-neige qui prévoit de déneiger la route: une aberration !

Départ à ski à 1220m d'altitude; la neige est froide, bien glissante; un peu plus de 6 km pour arriver au Chalet Bonnefoy, en passant par le chalet des Ministres. Depuis mardi, le groupe est scindé en sous-groupes, suivant la technique et la rapidité du skieur. Tout d'abord les trois skateurs, Jacques, Marc et Yves; puis quatre alternateurs: Jeannette et les trois frères Etienne, François, Xavier ; enfin Laurence, Marie-Yvonne et Roger ferment la marche. Cependant on voit aussi Marc derrière, caméra au poing ; Jacques fait souvent des aller-retours, tel un St-Bernard entre les premiers et les derniers; Yves fait aussi des allées-venues.

Pique-nique au soleil, adossé à des arbres proches du chalet Bonnefoy, car le devant du chalet est occupé par un autre groupe. La température est propice au farniente et l'arrêt dure une bonne heure. En repartant on fait un détour car la piste est bien sympathique, et le parking paraît trop proche. Nous y sommes un peu avant 15h. Etienne, François, Jeannette, Laurence et Marie-Yvonne prennent la voiture; Yves descend aux Rousses, alors que Marc, Roger et Xavier musardent avant de redescendre par la piste de la Loge à Ponard qui, en sortant de la forêt, permet d'avoir une vue plus étendue, sur la Dôle en particulier.

Quelques pas sur un sentier pour arriver aux premières maisons des Rousses. Traversée du village, puis 20 minutes de ski sur la piste du Platelet, peu enneigée, pour rejoindre le gîte de l'Ancolie, vers 16h30. Sans concertation véritable chacun s'allonge pour un petit repos. Ce soir, apéritif pris dans la chambre : vin de noix fabriqué par Xavier.

iel ciel sans nuage, température voisine de 0° au réveil, et petite bise. Pas suffisamment de neige pour chausser les skis; nous partons pour 3/4h de marche jusqu'à Prémanon. Là, on voit des préparatifs pour la Transjurassienne qui se déroule dans deux jours: on voit se redresser, tirée par 6 personnes, une arche gonflable au logo du Conseil Général, sous laquelle passeront les coureurs.

Piste en très bon état, neige froide sans être verglacée, pour monter à la Combe Sambine. Le vent ne se fait sentir qu'à certains moments, suivant l'orientation, les passages au soleil permettent d'être caressé par un peu de chaleur. On prend la piste de Tresberruy en direction du Chalet Double, où la forêt, très ouverte, permet d'avoir une vue étendue vers le Mont Rond, le Colomby de Gex et le Crêt de la neige. Pique-nique au soleil à l'abri du vent, proche d'une maison, assis sur des troncs couchés à terre, en fait sur la partie des troncs qui n'est pas recouverte de neige. Café à Lamoura dix minutes après.

Retour sur Lajoux par la piste tout juste enneigée par endroit, qui passe par les Fournets. Arrivée au Pas Sage un peu avant 15h, où on récupère nos bagages. On quitte Lajoux sans attendre 16h et l'ouverture de la fromagerie, Yves vers Grenoble et les cinq autre vers le nord; 5h plus tard, dislocation à Massy.

Feuille de route (merci Jacques)

Hébergements

Le Pas Sage : dimanche 3 février, 7 personnes
Lajoux,  tél. : 03 84 41 20 64 ou 06 85 02 43 89
  16 rue du Triolet 39310 Lajoux
     ½ pension  36,50 €, transport  0,50 € / km, arrhes 30 % = 80€
  2 chambres de 4

L'Ancolie : lundi 4 février, 9 personnes
            jeudi 7 février, 7 personnes
Les Rousses, tél. : 03 84 60 33 80
  Le Platelet 39220 Les Rousses
     ½ pension 38 €, transport 0,50 € / km, (attendre un courrier, arrhes ~180 €)
  A l'aller : 1 chambre de 5, plus une chambre de 4
  Au retour : 1 chambre de 5, plus une chambre de 3

Les Sabots de Vénus : mardi 5 février, 9 personnes
Chapelle des Bois , tél : 03 81 39 73 37
  Dîner : La Maison du Montagnon, tél. : 03 81 69 26 30
     6 rue du Grand Tétras 25240 Chapelle des Bois
     14,50 € vin compris
  Nuit et petit déjeuner : Les Sabots de Vénus
     Véronique Tissot, 26 Route des Pâturages, 25240 Chapelle des Bois
     26 €, transport 0,50 € / km, arrhes 70 €
  4 chambres de 2, plus un matelas au sol
  « La Maison du Montagnon » et « Les Sabots de Vénus » sont distants de 50m.

Hôtel La Chaumière : mercredi 6 février, 9 personnes
Bellefontaine, tél. : 03 84 33 00 16
  Le Village 39400 Bellefontaine
     ½ pension 48 €, transport 20 €, arrhes 100 €
     2 chambres pour couple, 1 chambre de 2 lits séparés,
     1 chambre de 3 lits séparés

Schéma

Infos

général: espace nordique Chapelle-des-Bois et Chaux-Neuve pistes de Morbier autour des Rousses       vers un plan des pistes nordiques autour des Rousses       vers un plan avec relief, ski alpin aux Rousses vers Lajoux et les Hautes Combes Transjurassienne version 2008 et les résultats (chercher Blancher, dossard 4498, Transju 76) Coin gourmand une recette de la "boîte chaude" Chignin:un blanc de Savoie

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