Découvrir les Cinque Terre

mai 2009

avec Alain, Annie, Annig, Brigitte, François, Françoise, Jean-Marc, Jean-Paul, Jo, Laurence, Maylis, Pit, Roger et Serge

Au jour le jour


lundi 18 mai 2009 Arrivée Ostello Cinque Terre
00(39) 0187 920215

rrivée d'Annecy (11h30mn), d'Apprieu (12h25mn) ou de Fréjus(12h20mn) avec rendez-vous à la Gare de La Spezia qui est sans intérêt architectural ; on y trouve les informations sur les services de bateau ou de train desservant les Cinque Terre. Comme tout le monde est impatient de voir les villages, une suggestion de visite à Carrara, ville du marbre est vite repoussé. On reprend les voitures avec l'intention de pique-niquer en arrivant à Riomaggiore car le temps est ensoleillé et chaud.

Peu de circulation dans La Spezia, et on sort rapidement par la 370, route des 5 Terre qui s'élève en lacets au dessus de la rade et traverse par un long tunnel la colline séparant le Golfe des Poètes des Cinque Terre avant de descendre sur Riomaggiore. En y arrivant, première difficulté liée aux voitures : parking du village plein et aucune autre place de stationnement disponible pour des non résidents ; des barrières limitent l'accès aux rues du village. On remonte donc sur la route 370 qui est vers 120m d'altitude car il y a trop de falaises au niveau de la mer. Garer une voiture pourrait être rapide mais pour en garer trois c'est plus long. On trouve un stationnement au point où un GR (n°3) permet de rejoindre Riomaggiore sans marcher sur une route ; pique-nique à l'ombre sur le sentier.

Puis on descend vers Riomaggiore. Arrêt dans une maison du Parc des 5 Terre pour se munir d'une carte "Transport-5-terre-3-jours" ; ensuite on dévale à travers le village jusqu'au bord de mer en prenant la rue principale qui est gagné en recouvrant le torrent - Rio Maior. Les maisons sont sur cinq à six niveaux ; façades étroites, au crépi de couleurs variés, comme sur les cartes postales. De part et d'autre de la rue principale partent des escaliers pour atteindre d'autres maisons donnant sur de petites venelles horizontales de moins de deux mètres de large ; ici pas d'accès en voiture au bas de chez soi et pas d'ascenseur !

L'approche de la mer se fait par des passages creusés dans la paroi et des escaliers pour arriver sur une petite plage de galets où les personnes pieds nus marchent maladroitement ou plutôt titubent vers l'eau ; François va se baigner. Un sentier longe la mer, mais bien au dessus du niveau de l'eau ; il est étroit, soit en montée, soit en descente, bordé d'une végétation bien méditerranéenne, très adapté pour s'accrocher dans la pente avec souvent très peu de terre pour les racines.

En fin d'après-midi nous remontons aux voitures pour aller à l'auberge à Manarola. Nous avons la chance d'avoir trois places dans le parking gardé, à trois cents mètres du village. Bagages en main nous descendons vers l'Ostello Cinque Terre qui se trouve en haut du village tout près de l'église. Prenons possession des chambres, une douche et repas du soir de bonne qualité.


mardi 19 mai Presqu'ile de Portofino

ever rapide et sans petit déjeuner nous allons à la gare prendre le train pour Portofino, plus précisément la petite ville de Camogli située coté est de la péninsule. Cette péninsule ne fait pars partie des 5 Terre, mais comme elle en est éloignée d'une heure de train seulement et qu'une grande partie est préservée de l'urbanisation, sa visite vaut ce déplacement.

A Manarola on accède à la gare par un tunnel d'une cinquantaine de mètres sous un éperon rocheux ; train à l'heure ; voyage d'une heure environ, immergé avec des autochtones partant travailler. La voie ferrée suit la côte, sans beaucoup de vue cependant car sur une soixantaine de kilomètres, il y a en au moins une quarantaine en tunnel !

Nous ne sommes pas regroupés dans le wagon, et Jean Paul a trouvé une place assise à une extrémité alors que plusieurs d'entre nous sont à l'autre extrémité. Arrivée à Sta-Margherita-Ligure-Portofino Jean-Paul réagissant au nom Portofino croit qu'on est arrivé et ne nous ayant pas vu dans le wagon après un (trop) rapide coup d'œil, descend sur le quai ! Heureusement que Françoise veillait et au premier mouvement de Jean-Paul, elle bondit de son siège, traverse le wagon et appelle Jean-Paul qui a le temps de remonter. A l'arrêt suivant - Rapallo, il y a bien 14 personnes de notre groupe sur le quai.

Petit déjeuner près de la gare de Camogli en prenant son temps; départ à 10h30.
Nous trouvons rapidement la signalétique du sentier côtier de Camogli à Portofino
le Parc Régional de Portofino
  passant par San Rocco et San Fruttuoso. Très vite le chemin est en montée dans une zone de villas jusqu'à l'Église de San Rocco. A partir de là c'est relativement horizontal ; vues sur la côte et Gènes au loin. Nous marchons très souvent sous des arbres donc la chaleur se supporte bien.

Quand les pentes deviennent plus fortes et que les rochers affleurent, il n'y a plus de maison. Nous laissons le sentier intérieur allant à San Fruttuoso pour prendre le sentier côtier un peu plus long ; en fait il reste bien au dessus de l'eau, mais la mer est toujours visible et c'est un ravissement pour l'œil. Quelques passages scabreux sont équipés d'une chaîne en main courante, ce qui est bien justifiée. Dans ces passages malcommodes Le Pit est au coté de Brigitte qui perd toute confiance; il est très efficace pour la rassurer. De son coté, Josiane, pas du tout impressionnée, en rajoute dans la légèreté du pas et l'aisance du mouvement avec des commentaires d'autant plus sonores que Brigitte, trop occupée par son équilibre, est totalement muette.

Très peu de randonneurs. Le sentier descend jusqu'à 70m mais le relief est tel que pour rejoindre l'anse de San Fruttuoso il faut passer un petit col à 270m d'altitude. Cette remontée se fait presque toujours sous des arbres ce qui est bien apprécié.

Pique-nique à 14h, puis descente à San Fruttuoso C’est vraisemblablement l’évêque de Gênes, Giovanni II, qui a installé, à la fin du xe siècle, la communauté de moines bénédictins à San Fruttuoso di Capodimonte suite à une phase de « reprise générale de la vie économique, sociale et religieuse de la ville » (Maiolino, 1979).
À proximité de l’abbaye et du hameau de San Fruttuoso étaient regroupés les jardins potagers, l’oliveraie et la vigne pour la consommation de la communauté monastique et des paysans employés aux travaux agricoles.
Aujourd'hui San Fruttuoso, petite fraction de Camogli, constituée de quelques maisons de pêcheurs et de l’abbaye bénédictine, n’a que 39 habitants. On l’atteint par bateau ou par des sentiers raides.
où la plage de galets est occupée par une cinquantaine de personnes. Un bar pour prendre un café et un bateau pour ceux d'entre nous qui préfèrent arrêter la marche pour aujourd'hui.

Traversée de l'abbaye qui occupe presque tout le fond du vallon, relativement étroit ; signalétique facile à repérer pour le sentier vers Portofino qui traverse un hôtel avant de monter de plus de cent mètres au dessus de l'eau. Chemin large ombragé où nous rencontrons plus de monde que ce matin. Nous savons que nous approchons des premières maisons quand des grillages de jardin bordent le chemin. Puis le goudron apparaît ; la largeur, qui au début ne permet qu'à une moto de passer, augmente et un triporteur peut alors passer ; on est très proche de la ville lorsqu'il y a la place pour une voiture. Jolies vues sur la baie où mouille un trois-mats, qu'Alain très porté sur la navigation, a déjà identifié comme étant un de ceux qui ont été arraisonnés par des pirates au large des côtes de la Somalie.

Passage ultra rapide au port, car il est presque 6h et nous devons encore revenir à Manarola par le train à prendre à la gare de Sta-Margherita-Ligure, distante de 15mn en bus, par une route étroite (falaise à gauche, mer à droite). Comme peu de trains s'arrêtent à Manarola dans la soirée, nous y arriverons après 20h. Repas au Porticciolo ; cuisine honnête, ne valant toutefois pas celle de la veille.

Cette journée de marche nous a réservé des vues splendides, d'une nature tout à la fois maritime sauvage et escarpée ; la partie San Fruttuoso-Portofino est plus facile que le sentier côtier San Rocco-San Fruttuoso. La presqu'ile de Portofino est loin des Cinque Terre mais pour y faire un ou deux jours de randonnée elle vaut le déplacement.


mercredi 20 De Monterosso à Manarola

7h30 petit déjeuner à l'auberge car nous sommes moins pressés ce matin, un train pour Monterosso passant à 8h24. Nous y sommes rapidement ; la gare est au bord de mer et nous la longeons vers l'est pour rejoindre Vernazza. Très vite on quitte le niveau de la mer par des escaliers qui desservent les maisons les plus hautes. A la barrière de péage le contrôleur vérifie la date sur une carte "transport-5-terre-3-jours" et ne demande pas les autres cartes quand on lui signale que nous sommes un groupe de quatorze. Après les maisons le sentier longe les petites terrasses aménagées depuis des siècles sur lesquelles on voit surtout des vignes mais aussi des oliviers.

Après les derniers jardins, loin du village on est dans la garrigue
sentier et garrigue méditerranéenne
royaume des arbousiers, des chênes verts, des buis avec aussi quelques pins, des figues de barbarie et autres plantes grasses ... Nous marchons souvent à l'ombre ; le chemin commence à descendre, de nouvelles terrasses apparaissent, nous approchons donc d'un village, Vernazza. Joli port miniature, tour dominant le village, une place et la rue principale sur le ruisseau Vernazzola sur laquelle débouchent les escaliers menant aux maisons de la partie haute.

Arrêt d'un demi-heure puis nous repartons toujours vers l'est. Le sentier, toujours bien entretenu, s'élève tout de suite par des escaliers ; passage à la barrière de péage tout aussi facile que la précédente. Ici des travaux bruyants pour perforer les strates afin d'enfoncer de grosses barres métalliques destinées à les empêcher de glisser l'une sur l'autre, ce qui protège le sentier. Nous croisons des promeneurs parlant allemand, anglais, français et quelquefois italien.

Le sentier est quelquefois étroit et lors d'un croisement, Annie pose le pied trop à droite, c'est à dire dans le vide et se retrouve en dessous du sentier, arrêtée par la végétation heureusement présente à cet endroit ; elle s'en tire bien car à d'autres endroits la chute aurait pu être de plusieurs mètres ! Seulement quelques éraflures vite lavées avec l'eau que lui proposent des italiens ayant vu sa chute. Et pour une fois, Laurence, notre référence en bobos, soins, médications et autre surveillance médicale, n'était pas sur place.

Cherchons un endroit à l'ombre assez grand pour un pique-nique à 14 et avec vue sur la mer ; nous ne le trouvons qu'en approchant de Corniglia. Jean-Marc nous y rejoint en dernier car, à son habitude, il a peaufiné les photos, ce qui le pousse aussi quelquefois à quitter le chemin pour une meilleure prise de vue.

Nous étalons les nombreux éléments de notre pique-nique ; façon de faire habituelle, mais que nous ne retrouvons pas chez les autres randonneurs qui ne sortent de leur sac qu'un petit sandwich, puis ensuite un fruit quand le premier est mangé. Remarquons également que si la pause est pour eux d'une quinzaine de minutes, elle est de l'ordre d'une heure pour nous. Ainsi au bout d'un quart d'heure on occupe les bancs puis la seule table disponible et les replats à l'ombre les plus confortables pour s'asseoir.

En fait François mange plus rapidement que les autres et est obligé de "passer le temps" à la fin de son repas. Comme il est souvent dans les premiers arrivés son attente est relativement longue et aux premiers signes de rangement des couteaux, indice de la fin du repas, il annonce "Je pars devant avec Laurence car nous marchons lentement".

Quelques minutes de marche après la fin du pique-nique pour être à Corniglia et y prendre café ou thé. Le village est à 100m d'altitude, moins en pente que les autres ; petites rues ombragées. Nous le quittons un peu avant 15h pour descendre 365 marches, longer la gare et trouver le au bord de mer. Arrêt baignade, plage de galets, eau vers 21°. Puis nous reprenons le sentier vers Manarola, qui monte peu et se termine par une longue traversée de vignes ; le soleil est là et l'impression de chaleur aussi. Un arrêt "gelato" dans le village est bien apprécié.

Le soir bon repas à l'auberge.


jeudi 21 mai De Manarola à Portovenere

our de l'Ascension, férié ici et donc en allant à Portovenere nous évitons les sentiers côtiers très touristiques, d'autant plus que le soleil est de la partie.
Nous parcourons relativement tôt la partie de Manarola à Riomaggiore, dite Via dell'amorefalaises de la via dell'amore
la réalisation de la “Promenade de l’Amour” est liée aux travaux de restructuration de la ligne du chemin de fer Genova - La Spezia qui ont été commencés au début du XXième siècle, travaux pour lesquels on a dû construire un tunnel pour le train entre Riomaggiore et Manarola.
, puisque nous y sommes avant 8h30 et que la guérite de péage est fermée. Le chemin coupe les falaises qui tombent directement dans la mer ; ici pas de traversée de culture mais de jolies figuiers de barbarie ; les nombreux tags sont un indice incontestable de la très grande fréquentation.

Dans Riomaggiore nous prenons le sentier n°3 qui remonte le Rio Maior, d'abord dans le village puis à travers les cultures. On quitte ce torrent pour aller vers le sanctuaire de N.S. di Montenero situé à 341m d'altitude ; croisons un groupe d'une quinzaine de garçons et filles âgés d'une dizaine d'années. Jolies vues. Relief moins abrupt, plus beaucoup de montée pour arriver au col du Telegrafo(513m) où on rejoint le sentier n°1. La présence de châtaigniers signale un changement d'orientation ; quelques vues sur le golfe de La Spezia. Nous avons terminé les longues montées pour aujourd'hui.

Nous marchons sous les pins, sur un chemin large quand le n°1 quitte ce chemin sur la gauche pour prendre un sentier plus étroit ; c'est un changement de direction traitre et Roger, qui ne veut perdre personne se poste à l'embranchement pour indiquer l'itinéraire. Puis il revient en arrière d'une vingtaine de mètres pour attendre les deux derniers ; quand Françoise et Jean-Paul arrivent, elle a la réflexion : "tu as peur que l'on ne trouve pas le chemin, c'est pour cela que tu attends ?". Par malice il répond à coté, les laisse passer et ne dit rien de plus …jusqu'au moment où il interpelle Françoise, quand ils ont dépassé, sans la voir, l'intersection traitresse, pour les remettre sur le bon chemin, justifiant ainsi l'utilité de sa présence.

Cheminement reposant jusqu'au hameau de Campiglia où nous pique-niquons sur des tables à l'ombre, mises à disposition par un restaurant self-service. Café et douceurs avant de repartir. Le chemin est toujours bien balisé ; nous repassons un moment sur le versant ouest avec de jolies vues à la fois sur les hautes falaises du bout de la péninsule et sur l'île Palmaria. Puis on revient coté nord-est avec vues plongeantes sur la baie de Portovenere et c'est la longue descente.
Arrivons sur le village après être passés près du châteauPortovenere et son château
L'itinéraire maritime de l'Empereur Antoninus Pius (138-161 apr.JC) nous atteste que, depuis l'époque romaine, Porto Venere existait en tant que station navale sur les itinéraires pour la Gaule et l'Espagne.
; une fontaine est là pour nous rafraichir. Une demi-heure d'attente avant le bateau de 16h qui nous ramène jusqu'à Manarola. Joli retour avec vues de la longue côte depuis la mer.

Le soir nouvelle promenade par la Via dell'amorevia dell amore en aller-retour, pour aller manger à Riomaggiore dans une pizzeria ; restauration standard.


vendredi 22 mai De Monterosso à Levante (et retour)

uelques nuages à 7h du matin qui vont sans doute s'estomper dans la matinée, comme les autres jours. Par mauvaise lecture des horaires de train nous ne sommes à Monterosso qu'à 10h30, d'où nous partons immédiatement en longeant, la plage vers l'ouest menant au hameau de Fegina. La partie horizontale est vite terminée et on commence à monter en suivant d'abord une route, puis le sentier n°10 toujours bien balisé. Arrivons à l'ermitage Sant'Antonio al Mesco en un peu moins d'une heure. Passage à l'ancien sémaphore, dont la construction dans les années 1920 a accentué la ruinification de l'ermitage comme indiqué sur un panneau ; comprendre que les pierres bien taillées de l'ermitage ont été enlevées pour être utilisées à la construction du sémaphore. Vers l'ouest la côte est visible jusqu'au golfe de Sta-Margherita-Ligure et la presqu'ile de Portofino. La Punta Mesco limite à l'ouest le golfe très ouvert des Cinque Terre ; elle est pratiquement toujours visible depuis chaque village.

A partir de là nous sommes sur le sentier n° 1, très souvent en descente jusqu'à Levanto. Ombrages sous les pins et passages au soleil se succèdent. Croisons plusieurs randonneurs de tous ages et de toute nationalité. En approchant de Levanto trouvons une terrasse, en contrebas du chemin, accessible, assez grande, ombragée, avec vue sur la mer et non entretenue, qui nous accueille pour le pique nique.

Dès que nous sommes installés, Maylis se lève en hâte, portant la main vers sa joue ou son oreille, sans doute une piqure d'insecte ; elle s'éloigne mais personne ne s'inquiète d'une douleur ou blessure éventuelle, sans doute sommes nous trop habitués aux multiples appels téléphoniques qu'elle a reçu ces jours-ci et pour lesquels elle s'écarte par discrétion. Nous restons une petite heure avant de reprendre la marche qui nous amène assez vite à Levanto.

Arrivée au début de la promenade qui longe la très longue plage Levanto et sa plage
La plage de Levanto. On devine, en haut et à gauche de la photo, le vallon du torrent Cantarana, qui aboutit au col de Bagari. Le sentier n°14 part de Levanto et rejoint le col en remontant ce vallon.
de sable, peu fréquentée aujourd'hui. Trois groupes vont se former, avec chacun ses activités. Les plus pressés, Roger et le Pit prennent rapidement un café et un demi et cherchent le départ du sentier n°14 pour revenir à Monterosso à pied. Les autres prennent le temps de s'assoir à une terrasse pour boire tranquillement un café. Puis les uns baguenaudent dans Levanto avant de prendre le train pour Manarola et les autres commencent par une baignade sur la plage de sable, avant la visite du village et le retour à Manarola.

Le soir petite promenade dans le haut de Manarola, avec vues plongeantes sur la mer et la via dell'amore, puis repas avec fruits de mer, au restaurant Chez Billy ; prestation correcte, sauf pour Serge qui reste sur sa faim car il a commandé une viande qui a été servie sans accompagnement et comme il ne prend pas de dessert il quitte la table d'un pas léger … (plan d'accès en cliquant sur l'étoile)


samedi 23 juillet Les vignes à Volastra

ernier jour en Ligurie. Chambres libérées, clés rendues, bagages montés aux voitures - sans prendre le minibus car nous sommes sportifs (n'est-ce-pas ?) et l'auberge est en haut du village, pas très loin du parking. Il est presque 9h quand nous prenons la direction de Volastra pour un dernier tour, plus axé vers la ruralité que la partie touristique concentrée au bord de mer.

Cheminement bien propre aux Cinque Terre car pour gagner le dénivelé il y quelques 500 marches d'escalier avant d'être dans le village. Cet escalier dessert d'abord les cultures, essentiellement des terrasses de vignes, dont la largeur n'excède pas 10m, mais aussi quelques jardins et des oliviers à l'approche du village. Arrivée vers 10h; parcourons pendant 15mn la partie horizontale du sentier qui va vers Corniglia.
Trois personnes remettent en place des piquets, sur des terrasses de vignesvignes ,

De retour à Volastra, nous descendons par le hameau de Groppo, qui n'est pas visible et à cause du relief, n'apparaît que lorsqu'on y arrive ; Un autre village construit dans la pente. Arrivons au parking vers 11h30 et décidons de manger une dernière fois ensemble sur la place ombragée, devant l'église de Volastra, mais en y allant en voiture. En y arrivant surgit un problème que l'on avait perdu de vue : impossible de garer trois voitures car les seuls endroits possibles sont réservés aux résidents ! Les adieux seront brefs !

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Feuille de route

  1. Lundi 18 mai
      Deux rendez-vous,
    • à 12h à La Spezia : visite du port, formalités (carte de transport 5Terre, horaires de train, cartes de sentier ...) puis promenade vers Riomaggiore.
    • à partir de 18h : à l'auberge Cinque Terre
    Voir l'accès en voiture à Manarola http://www.cinqueterre.net/ostello/ou_se_trouve.html Voir l'accès à l'auberge http://www.parconazionale5terre.it/upload/CARTINAMANAROLA.jpg
  2. Mardi, visite des villages des Cinque Terre. Petit train pour Monterrosso. Balade par un joli chemin côtier jusqu’aux chaleureux villages : Vernazza, sa vieille ville et son église, puis Corniglia et enfin Manarola. 5h, + 600m
  3. Mercredi à Portofino (une heure de train local, à l’aller et au retour) Boucle autour de Portofino, petit port romantique et sa presqu’île, haut lieu de l’histoire gênoise. 5h + 2h30 en option
  4. Jeudi, Levanto - Monterosso Itinéraire entre maquis et pinède. Baignade possible. 4h30, + 450m
  5. Vendredi, Manarola - Porto Venere. Chemin de crête face au golfe de La Spezia jusqu’à Porto Venere. Retour en bateau. 6h, +650m
  6. Samedi 23 mai, départ en voiture de Manarola pour la presqu’île de Sestri Levante. Balade sous les pinèdes autour du Monte Castello. 3h; dislocation à 14h.

Infos

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